Une nouvelle étude commandée par Alteryx , la plateforme d'IA pour l'analyse d'entreprise en France, révèle que les organisations ne sont pas prêtes à tirer parti de l'IA générative en raison de leurs données. Le rapport " Data Stack Evolution : Legacy Challenges and AI Opportunities", qui a interrogé 3 100 leaders mondiaux de l'informatique, a mis en évidence des obstacles qui empêchent le déploiement réussi de l'IA générative, notamment la gestion des piles de données, la stratégie technologique et les cultures d'entreprise. Un manque de confiance envers les piles de données L’étude souligne un décalage important entre la confiance que les responsables informatiques mondiaux accordent à leurs données et la réalité de leurs piles de données. En France, alors que 43% des répondants qualifient la maturité de leurs données comme étant "bonne" ou "avancée" et que 68% ont confiance dans leurs données, un cinquième a tout de même évo
Rares sont les entreprises qui peuvent se targuer d’avoir bouleversé leur secteur d’activité par deux fois. Apple est de celles-là. Après son Macintosh en 1984, la firme de Cupertino a créé un nouveau phénomène de société avec son lecteur de musique numérique iPod dont on vient de fêter le 5e anniversaire. Grâce à son très design baladeur, plusieurs fois renouvelé et sans cesse amélioré (cf. ci-dessous), et son logiciel et magasin internet iTune, Apple s’est installé au sommet de la musique numérique. Depuis 2001 ce sont 67,6 millions d’iPod qui ont été écoulés.Un succès qui a même fait démentir les analystes lorsque ceux-ci tablaient sur une accalmie, l’été dernier. Aujourd’hui l’iPod et dans une moindre mesure les nouveaux ordinateurs iMac assurent la stabilité financière d’Apple.
Même s’il accepte les banals fichiers MP3, l’iPod fonctionne avec des fichiers maison au format AAC, capables de gérer les fameux droits DRM anticopie. Fermé, le système iPod + iTunes fait enrager la concurrence qui, malgré quelques idées novatrices, reste loin derrière. Plus que les autres géants de l’électronique grand public et acteurs de l’internet, Philips et Real Networks doivent d’autant plus enrager qu’ils auraient pu réaliser l’iPod. En 2001, les deux firmes avaient, en effet, rejeté le concept que leur avait présenté l’ingénieur Tony Fadell. Ce dernier a trouvé une oreille attentive auprès de Steve Jobs.
Le flair de Steve jobs
Flairant comme personne les aspirations du marché et le devenir des technologies (musique dématérialisée, podcast, etc.)Jobs, le «gourou» d’Apple a tôt fait de comprendre les potentialités d’un tel appareil avec sa roulette magique.
Alors que la 5e génération du baladeur vedette a été récemment présentée, l’iPod peut s’enorgueillir d’avoir suscité une véritable économie autour de lui. Du transmetteur sans fil pour utiliser sa chaîne hifi ou son autoradio comme haut-parleurs en passant par le déroule-papier toilette avec station d’accueil; la station d’accueil radio-réveil, les innombrables casques filaires ou non, les étuis, etc.les accessoires sont légion (plus de 3000). Et que dire des autres constructeurs qui imitent la forme de l’iPod pour espérer survivre face à celui qui capte 72 % du marché US…
Mieux, comme tout objet culte, l’iPod a suscité le développement de très nombreux logiciels le transformant en agenda, lecteur de fil RSS, etc. Et la communauté des fans ne cesse de bruire de rumeurs sur les futurs iPod comme celui, très attendu qui disposera d’un écran géant tactile ou qui fera téléphone. Alors qu’est attendu le minuscule iPod Shuffle (photo) à la fin du mois, l’iPod-mania a de beaux jours devant elle.