Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Rares sont les entreprises qui peuvent se targuer d’avoir bouleversé leur secteur d’activité par deux fois. Apple est de celles-là. Après son Macintosh en 1984, la firme de Cupertino a créé un nouveau phénomène de société avec son lecteur de musique numérique iPod dont on vient de fêter le 5e anniversaire. Grâce à son très design baladeur, plusieurs fois renouvelé et sans cesse amélioré (cf. ci-dessous), et son logiciel et magasin internet iTune, Apple s’est installé au sommet de la musique numérique. Depuis 2001 ce sont 67,6 millions d’iPod qui ont été écoulés.Un succès qui a même fait démentir les analystes lorsque ceux-ci tablaient sur une accalmie, l’été dernier. Aujourd’hui l’iPod et dans une moindre mesure les nouveaux ordinateurs iMac assurent la stabilité financière d’Apple.
Même s’il accepte les banals fichiers MP3, l’iPod fonctionne avec des fichiers maison au format AAC, capables de gérer les fameux droits DRM anticopie. Fermé, le système iPod + iTunes fait enrager la conc