L'Asus EEE - Easy to learn, Easy to work, Easy to play, soit facile pour apprendre, travailler, jouer - était à l'origine destiné aux jeunes adolescents ou aux seniors peu familiarisés avec l'informatique. De fait, l'EEE de base fonctionne sous Linux avec, d'emblée, quelque 40 programmes pré-installés : navigateur internet, traitement de texte, client e-mail, logiciel de messagerie instantanée, de lecture de photos ou vidéos, etc. Pesant 0,92 kg, offrant une autonomie de 3 h 15, doté d'une webcam, d'un disque flash et du Wifi, et affichant un tarif record de 299 €, ce petit PC à emporter partout a dépassé toutes les prévisions de son constructeur. En quelques semaines 500 000 exemplaires ont été vendus.
Surtout, la cible initiale s'est élargie à tous ceux qui désiraient un PC portable pas cher ou un 2e ordinateur, un poste d'appoint. Et, en France, l'offre proposée par SFR permettant, avec une clé USB 3G+ de surfer sur internet de façon illimitée de n'importe où, a fini de consacrer l'EEE comme un véritable phénomène de société.
Un phénomène auxquels tous les constructeurs se sont depuis rattachés. Pour concurrencer l'EEE, Acer, Parckard-Bell, Everex mais aussi des fabricants moins connus proposent des machines similaires. Hewlett-Packard vient même de sortir une machine. Car ce qui n'aurait pu être qu'un marché de niche est devenu un véritable segment pour l'industrie informatique. Face à la déferlante, Asus entend bien garder le leadership en améliorant sa machine. Le prochain EEE sera plus puissant embarquera WindowsXP, et disposera d'un écran plus grand, peut-être tactile. Les ordinateurs portables classiques d'entrée de gamme n'ont qu'à bien se tenir...