Par Arnaud Marquant, directeur des opérations KB Crawl SAS À l'aube d'une nouvelle ère numérique, la Journée mondiale de la sauvegarde des données, célébrée le 31 mars, nous offre un moment de réflexion critique sur notre rapport aux données. Dans une époque marquée par une digitalisation accrue, la sauvegarde des données se positionne au cœur des débats sur la sécurité, la conformité et la continuité des activités. De bonnes pratiques de sauvegarde essentielles La sauvegarde des données commence par des gestes simples mais cruciaux d'hygiène numérique, préconisés par des institutions telles que l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) en France. Ces mesures de base incluent la réalisation de copies de sauvegarde régulières, la mise à jour des systèmes et des applications, ainsi que la sensibilisation à la cybersécurité. Le renforcement du cadre juridique autour de la gestion des données personnelles, comme le Règlement général sur la pro
Les derniers chiffres de l'Autorité de régulation des communications et des postes (Arrcep) dénombrent en France 16,7 millions de foyers abonnés à internet à haut débit. Sur un an, 2,5 millions de Français supplémentaires se sont mis sur le Net. Accompagner la scolarité des enfants en ayant un accès à internet à la maison est l'une des motivations des parents pour franchir le pas, mais l'inquiétude persiste sur les dangers d'internet (pornographie violente, pédopornographie, cyberdépendance, cyberchantage, cyberdiffamation). C'est pour cette raison qu'en cette rentrée, le gouvernement vient d'éditer la plaquette Huit conseils pour protéger vos enfants sur internet, présentée par Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, et par Nadine Morano, secrétaire d'État à la Famille. Ce document tiré à 4,8 millions d'exemplaires sera distribué dans toutes les écoles primaires.
Filtrage polémique
« Nos enfants passent 900 heures par an à l'école et 1 200 heures par an devant leurs écrans. 96 % des adolescents surfent sur internet tous les jours et l'on compte en moyenne six écrans par foyer (télés, ordinateurs, consoles de jeux). Chacun peut comprendre qu'une trop grande consommation de médias nuit à la qualité des relations sociales, influe sur les résultats scolaires et sur la vie familiale », expliquent les ministres, poursuivant « Nous appelons à votre vigilance en tant que parents sur l'utilisation d'Internet par vos enfants. Mais la vigilance des parents ne suffit pas et c'est pourquoi nous agissons également pour sécuriser l'usage d'Internet par les jeunes. »
Au-delà de la plaquette, le gouvernement plaide pour un filtrage plus poussé d'internet. Alors que le 18 septembre se tiendra à Paris une réunion européenne des ministres concernés, Nadine Morano souhaite « une police internationale de la Toile » et un blocage des sites problématique via un filtrage au niveau des fournisseurs d'accès. Mais l'exemple de la Norvège brandi par la ministre est-il réalisable en France sachant qu'en Norvège, il n'y a que 300 000 abonnés à un seul fournisseur ? « C'est une mauvaise solution », estime Xavier Niel, PDG d'Iliad, la maison-mère de Free, soulignant qu'un filtrage généralisé fait également craindre des atteintes aux libertés individuelles. La polémique ne fait que commencer…
Huit conseils
1. Parlez avec votre enfant de ses activités sur la Toile ;
2. Activez le logiciel de contrôle parental de votre fournisseur d'accès à Internet sur chaque ordinateur de la maison ;
3. Ne laissez pas les jeunes enfants seuls sur Internet ;
4. Vérifiez que le jeu vidéo ou en ligne est adapté à l'âge de l'enfant ou de l'adolescent ;
5. Limitez le temps consacré aux écrans ;
6. Limitez le nombre d'écrans individuels à la maison ;
7. Consultez les pages d'information sur les risques présents sur le Net ;
8. Signalez les images et propos pédopornographiques.