Par Eric Braune , INSEEC Grande École En signant un accord de distribution avec Microsoft fin février, la pépite française de l’intelligence artificielle générative, Mistral AI n’imaginait pas être aussi critiquée. Concrètement, l’entreprise française, soutenue notamment par Xavier Niel, Rodolphe Saadé et Eric Schmidt, a décidé d’autoriser la distribution d’un de ses modèles de langage, Mistral Large sur la plate-forme Microsoft Azure . Commentant ce rapprochement, le député allemand, Kai Zenner, s’est dit extrêmement furieux d’un prétendu « double jeu des Français » . La France avait en effet obtenu des concessions importantes lors des débats précédant l’adoption de l’AI act , la loi européenne qui vise à réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle. Les représentants français avaient souligné qu’un texte trop restrictif obligerait les start-up européennes, dont Mistral AI, à coopérer avec des sociétés américaines. Les propos très critiques à l’égard de la stratégie d
La guerre des moteurs de recherches sur internet reprend de plus belle. Largement distancé par Google qui truste 64,2% du marché mondial (beaucoup plus en France), Microsoft veut continuer d'y croire et a annoncé le lancement de Bing , son nouveau moteur de recherches qui sera disponible lundi, et qui va bénéficier d'une campagne publicitaire de plus de 100 millions de dollars. Avec Bing, qui est l'aboutissement du projet "Kumo" et qui remplacera à terme l'actuel moteur Live Search, Microsoft veut "casser les habitudes des internautes" en proposant un moteur "d'aide à la décision." Selon le géant de Redmond, les recherches telles que nous les faisons actuellement peuvent être améliorées. D'ailleurs 15% d'entre elles, selon Microsoft, sont abandonnées faute d'avoir pu trouver la bonne réponse. Bing met en jeu de nouveaux algorithme de recherches, pas mal d'innovations et aussi des reprises de ce qui se fait chez la concu