Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
La 31e conférence internationale de l'Institut de l'audiovisuel et des communications en Europe (Idate), le DigiWorld Summit 2009 s'est ouverte ce mercredi 18 novembre au Corum de Montpellier. L'occasion "de prendre le pouls de l'internet, des télécoms, de la télévision et de regarder le futur", a expliqué Yves Gassot, le directeur de l'Institut. Après le Japon, la Chine, l'Inde et la Corée du Sud, les Etats-Unis sont le pays invité cette année pour apporter leur expérience sur la stratégie d'ouverture, le thème de la conférence étant "open innovation, open platforms"
Cette ouverture du secteur apparaît comme un fort enjeux de développement, selon Francis Lorents, le président de l'Idate. "Le vrai sujet, c'est l'innovation dans les réseaux, l'internet et les TIC", estime-t-il en mettant en avant d'une part le cloud computing, l'internet mobile et celui des objets ; et d'autre part l'iphone, Google et Twitter. "L'innovation est tirée par le consommateur : l'accès à l'innovation s'est banalisé et on voit la constitution d'écosystèmes fondés sur la collaboration organisée" explique M. Lorentz.
Soulignant combien l'Europe devait miser sur l'enseignement supérieur et renforcer la part du PNB européen consacré à la Recherche et développement, Francis Lorentz a dressé les défis à venir : faire d'internet le système nerveux du cadre de vie et de la performance économique.
Ce qui suppose aussi "de faire évoluer l'internet lui-même."