Par Arnaud Marquant, directeur des opérations KB Crawl SAS À l'aube d'une nouvelle ère numérique, la Journée mondiale de la sauvegarde des données, célébrée le 31 mars, nous offre un moment de réflexion critique sur notre rapport aux données. Dans une époque marquée par une digitalisation accrue, la sauvegarde des données se positionne au cœur des débats sur la sécurité, la conformité et la continuité des activités. De bonnes pratiques de sauvegarde essentielles La sauvegarde des données commence par des gestes simples mais cruciaux d'hygiène numérique, préconisés par des institutions telles que l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) en France. Ces mesures de base incluent la réalisation de copies de sauvegarde régulières, la mise à jour des systèmes et des applications, ainsi que la sensibilisation à la cybersécurité. Le renforcement du cadre juridique autour de la gestion des données personnelles, comme le Règlement général sur la pro
Le centre spatial de Toulouse se prépare à passer une longue nuit entre dimanche et lundi pour superviser le lancement du satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) qui va étudier l'humidité des sols et la salinité des océans, deux variables clés du changement climatique. A un mois du Sommet de l'ONU sur le climat qui se déroule début décembre à Copenhague, ce nouveau satellite constitue pour les scientifiques un outil capital pour la connaissance du climat et les conséquences du réchauffement. Toulouse apparaît en première ligne dans la mise en œuvre de cette mission. En effet, le principal instigateur de la mission SMOS est le Centre d'Études Spatiales de la BIOsphère (CESBIO), une unité mixte de recherche qui dépend du CNES, de l'université Paul-Sabatier de Toulouse, du CNRS et de l'IRD. Le CNES est l'un des principaux partenaires de l'agence spatiale européenne (ESA) dans ce programme. Le satellite SMOS (683 kg pour 8 mètres d'envergure) sera