Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Jusqu'alors parfaitement cantonnée entre les programmes ou au tout début des émissions lorsqu'il s'agit de partenariats (comme les flashs météo), la publicité va de plus en plus s'immiscer dans les émissions elles-mêmes, qu'il s'agisse de films, de séries ou de clips. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a, en effet, récemment autorisé la pratique du placement de produits à la télévision alors que celle-ci était jusqu'à présent interdite en France. Le CSA met ainsi en application la loi sur l'audiovisuel du 5 mars 2009, qui transpose une directive européenne sur l'audiovisuel de 2007.
Le placement de produit ? Cela consiste « à inclure un produit, un service ou une marque, ou à y faire référence, en l'insérant dans un programme, moyennant paiement ou autre contrepartie. » Ordinateurs, autos, téléphones, télés, four micro-ondes utilisés par le héros d'une série, mais aussi marques de biscuits, de boissons, consommées par des acteurs, etc. peuvent donc s'inviter dans les programmes. Aux États-Unis, la pratique, très courante, se négocie en amont du tournage et permet parfois de boucler le budget. James Bond est ainsi friand de produits Sony ou d'Aston Martin tandis que le dernier film de George Clooney, In the air, a fait la part belle aux hôtels Hilton.
Pour la télé, la réforme est très encadrée. Le placement « est autorisé uniquement dans les œuvres cinématographiques, les fictions audiovisuelles et les vidéomusiques sauf lorsqu'elles sont destinées aux enfants. Il est interdit dans les autres programmes », indique le CSA, qui a interdit par ailleurs toute une liste de produits (alcools, tabac, médicaments, armes à feu). Le CSA a également créé un nouveau pictogramme qui apparaîtra à l'écran pour « informer les téléspectateurs d'un placement de produit. » Une campagne d'information sera lancée pour expliquer le nouveau logo.
Le placement de produit était en tout cas très attendu tant par les marques - qui à défaut ont massivement investi dans le parrainage des programmes courts - que par les producteurs qui voient là un apport financier non négligeable. Reste que cette pub surprise devra éviter d'être trop intrusive pour le téléspectateur.
Le placement de produit ? Cela consiste « à inclure un produit, un service ou une marque, ou à y faire référence, en l'insérant dans un programme, moyennant paiement ou autre contrepartie. » Ordinateurs, autos, téléphones, télés, four micro-ondes utilisés par le héros d'une série, mais aussi marques de biscuits, de boissons, consommées par des acteurs, etc. peuvent donc s'inviter dans les programmes. Aux États-Unis, la pratique, très courante, se négocie en amont du tournage et permet parfois de boucler le budget. James Bond est ainsi friand de produits Sony ou d'Aston Martin tandis que le dernier film de George Clooney, In the air, a fait la part belle aux hôtels Hilton.
Pour la télé, la réforme est très encadrée. Le placement « est autorisé uniquement dans les œuvres cinématographiques, les fictions audiovisuelles et les vidéomusiques sauf lorsqu'elles sont destinées aux enfants. Il est interdit dans les autres programmes », indique le CSA, qui a interdit par ailleurs toute une liste de produits (alcools, tabac, médicaments, armes à feu). Le CSA a également créé un nouveau pictogramme qui apparaîtra à l'écran pour « informer les téléspectateurs d'un placement de produit. » Une campagne d'information sera lancée pour expliquer le nouveau logo.
Le placement de produit était en tout cas très attendu tant par les marques - qui à défaut ont massivement investi dans le parrainage des programmes courts - que par les producteurs qui voient là un apport financier non négligeable. Reste que cette pub surprise devra éviter d'être trop intrusive pour le téléspectateur.