Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Le salon européen de la photographie Photokina, qui se tient à Cologne en Allemagne jusqu’au 26 septembre est en passe de consacrer une nouvelle race d’appareils photos numériques : les micro-reflex (ou reflex 4/3). Jusqu’ici, le marché se divisait en trois grandes catégories : les reflex à objectifs interchangeables plutôt réservés aux professionnels ou aux amateurs experts ; les bridges dotés de zoom très importants pour les amateurs éclairés ; et les compacts pour le grand public. Les micro-reflex, apparus il y a deux ans, bousculent ce classement pour répondre aux 88 % de consommateurs qui, selon Sony, aimeraient prendre de meilleures photos, mais trouvent les reflex « trop experts ». Les micro-reflex proposent donc (à partir de 500 €) la qualité d’image des reflex avec des objectifs interchangeables mais avec la compacité des bridges. Cette prouesse se fait bien sûr au prix de quelques compromissions techniques : le miroir des reflex n’est pas présent tout comme la visée optique