On leur devait déjà le remarquable « Opération d’influences chinoises : un moment machiavélien » (Ed. Les Equateurs) qui, en septembre 2021, détaillait minutieusement comment la Chine entendait « vaincre sans combattre, en façonnant un environnement favorable » à ses intérêts, en enrôlant, entre autres, des personnalités de premier plan en France. Aujourd’hui le duo formé par Paul Charon, directeur du domaine Renseignement, anticipation et stratégies d’influence de l’Institut de recherche stratégique de l’école minimaire (IRSEM) et Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer, docteur en science politique et en philosophie, ancien directeur de l’IRSEM et aujourd’hui ambassadeur de France au Vanuatu, publient aux Presses universitaires de France (PUF) un colossal « Les mondes du renseignement. Approches, acteurs, enjeux. ». Cette somme de 584 pages constitue une véritable encyclopédie sur le renseignement et une mine d’informations pour comprendre le rôle crucial qu’il a aujourd’hui dans un monde mul
Les éditeurs en ligne, membres du GESTE (Groupement des Editeurs de Services en Ligne), s’inquiètent dans un communiqué des récentes modifications apportées par Apple aux conditions d’utilisation de l’Apple Store.
"D’après la dernière version de l’article 11.2 que s’est procurée le service juridique du GESTE, toutes les applications utilisant une solution de paiement tierce (à l’acte ou par abonnement) seraient refusées (ou abandonnées pour celles déjà acceptées) et ce, à compter du 30 juin prochain. Derrière cette mesure drastique, se dessine la volonté d’Apple d’imposer son prochain système d’abonnement via son API de facturation « In App Purchase ».
Cette décision, non concertée, imposerait aux éditeurs un coût complémentaire de 30% au profit d'Apple. Ce taux, tout comme le différentiel de TVA entre le numérique et le monde physique, rendrait la distribution de contenus au format numérique moins rentable que sur papier. Elle les priverait également de la possibilité de créer des abonnements numériques multi-plateformes, contraignant l’éditeur à adapter ses offres aux exigences d’Apple plutôt qu’aux attentes des clients finaux. Elle les priverait enfin de la maitrise du parcours client et de la possibilité de connaitre les coordonnées de leurs abonnés, éléments fondamentaux de la relation client.
Les éditeurs de contenus ne sont pas les seuls touchés par cette décision. En effet, les prestataires de services de paiement se voient ainsi fermer la porte à la majeure partie du marché des applications mobiles (l’iPad représentant plus de 80% du marché des tablettes). Interdire toutes les solutions de paiement tierces prive donc ces acteurs d’un levier de croissance important.
Apple, en position dominante, refuse tout simplement l’accès au marché à toute une catégorie d’acteurs et impose des conditions toujours plus draconiennes aux éditeurs, pourtant partenaires essentiels sans qui les produits d’Apple seraient toujours des outils « fins, beaux, incroyablement puissants, magiques, … » mais totalement sans contenus.
Les membres du Geste se félicitent donc d’une possible enquête des autorités de la concurrence sur ces pratiques et ne manqueront pas d’y contribuer utilement.
De nombreux éditeurs réfléchissent, ou explorent déjà certaines pistes afin de trouver des alternatives aux systèmes de distribution verrouillés proposés par les fabricants de matériel."
Plus d'informations sur le site internet du Geste : www.geste.fr
"D’après la dernière version de l’article 11.2 que s’est procurée le service juridique du GESTE, toutes les applications utilisant une solution de paiement tierce (à l’acte ou par abonnement) seraient refusées (ou abandonnées pour celles déjà acceptées) et ce, à compter du 30 juin prochain. Derrière cette mesure drastique, se dessine la volonté d’Apple d’imposer son prochain système d’abonnement via son API de facturation « In App Purchase ».
Cette décision, non concertée, imposerait aux éditeurs un coût complémentaire de 30% au profit d'Apple. Ce taux, tout comme le différentiel de TVA entre le numérique et le monde physique, rendrait la distribution de contenus au format numérique moins rentable que sur papier. Elle les priverait également de la possibilité de créer des abonnements numériques multi-plateformes, contraignant l’éditeur à adapter ses offres aux exigences d’Apple plutôt qu’aux attentes des clients finaux. Elle les priverait enfin de la maitrise du parcours client et de la possibilité de connaitre les coordonnées de leurs abonnés, éléments fondamentaux de la relation client.
Les éditeurs de contenus ne sont pas les seuls touchés par cette décision. En effet, les prestataires de services de paiement se voient ainsi fermer la porte à la majeure partie du marché des applications mobiles (l’iPad représentant plus de 80% du marché des tablettes). Interdire toutes les solutions de paiement tierces prive donc ces acteurs d’un levier de croissance important.
Apple, en position dominante, refuse tout simplement l’accès au marché à toute une catégorie d’acteurs et impose des conditions toujours plus draconiennes aux éditeurs, pourtant partenaires essentiels sans qui les produits d’Apple seraient toujours des outils « fins, beaux, incroyablement puissants, magiques, … » mais totalement sans contenus.
Les membres du Geste se félicitent donc d’une possible enquête des autorités de la concurrence sur ces pratiques et ne manqueront pas d’y contribuer utilement.
De nombreux éditeurs réfléchissent, ou explorent déjà certaines pistes afin de trouver des alternatives aux systèmes de distribution verrouillés proposés par les fabricants de matériel."
Plus d'informations sur le site internet du Geste : www.geste.fr