Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Trois étudiants toulousains et un Valenciennois de l'école supérieure des métiers de l'informatique Ingésup de Toulouse vont s'envoler pour les États-Unis afin de participer, à New York du 8 au 14 juillet, à la finale internationale du concours de Microsoft « Imagine Cup. » Depuis 2003, ce concours mobilise des centaines de milliers d'étudiants du monde entier qui doivent concevoir un jeu vidéo ou une application Windows Phone 7 sur un thème particulier (pauvreté, santé, environnement et développement durable cette année). L'équipe toulousaine, baptisée Geekologics, a imaginé le projet « Brainergy », un jeu puzzle dans lequel le joueur doit gérer des énergies renouvelables pour venir à bout de la pollution. Médaille d'or au concours français, le jeu, qui sera commercialisé en fin d'année, espère décrocher le titre mondial à New York.