Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
L'Agence régionale pour le développement de la société de l'information ( Ardesi ) - qui a récemment fêté ses dix ans d'existence - a dévoilé hier à Toulouse la 7e édition de son Diagnostic, véritable baromètre permettant de mesurer tout à la fois l'évolution des usages et des équipements numériques en Midi-Pyrénées ; et le poids économique que représente désormais les technologies de l'information et de la communication (TIC), à la seconde place derrière l'aéronautique. Les TIC : 2e économie de la région Martin Malvy a d'ailleurs insisté sur ce point hier. « L'économie des TIC en Midi-Pyrénées concerne plus de 3 800 entreprises et entre 18 000 et 23 000 emplois. C'est un véritable secteur en plein développement », s'est réjoui le Président de la Région. Et de préciser que lors du récent voyage de la délégation régionale à Seattle, aux États-Unis, plusieurs rencontres avaient eu lieu, notamment avec des représentants du géant Microsoft. A