Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Christopher Dembik est analyste chez Saxo Banque
La première réponse concrète de la France au développement du Bitcoin est celle de la taxation. Elle symbolise l'intégration dans le cadre des prérogatives de la puissance publique et de la régulation économique et financière d'un phénomène qui y échappait jusqu'à présent. Dans les faits, les possibilités sont toutefois encore nombreuses pour les détenteurs de Bitcoins de contourner la législation nationale dont l'impact sera vraisemblablement faible tant que les démarches de la France seront isolées aux niveaux européen et international.
La réaction gouvernementale a cependant le mérite d'acter l'essor certainement inexorable des monnaies virtuelles et d'essayer de l'accompagner au mieux. Dans cette perspective, l'abandon de l'anonymat, une caractéristique qui explique en grande partie le succès initial du Bitcoin, est le préalable nécessaire afin d'avoir une acceptation plus large dans les échanges des monnaies virtuelles.
Par ailleurs, les Etats ne pourront pas à terme seulement user de l'arme de la taxation pour essayer de contrôler ce phénomène, il faudra aussi prévoir une vraie réglementation, éventuellement sous l'égide du FMI qui aurait parfaitement la légitimité pour agir en la matière. Il s'agira notamment de définir quel statut exact les monnaies virtuelles peuvent avoir par rapport aux monnaies nationales émises par les banques centrales et d'établir des réglementations à propos des produits dérivés sur le Bitcoin qui impliquent aujourd'hui des risques très élevés pour les investisseurs.