Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Une semaine après la désignation des neuf métropoles numériques labellisées « French Tech », l’une d’entre elles, Montpellier, accueille à parti de ce soir la 36e édition du Digiworld summit, le grand rendez-vous du numérique et des télécoms.Organisé chaque année par l’Idate (Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe), ce colloque réunit, au Corum, des PDG de grands groupes internationaux, des jeunes patrons de start-up, des représentants institutionnels (élus, responsables d’incubateurs, etc.) pour faire le diagnostic du secteur numérique d’aujourd’hui et esquisser les grands enjeux de demain.
Quelle mobilité demain ?
À l’heure où les Français sont de plus en plus nombreux à profiter de la fibre optique et de la 4G pour accéder chez soi ou en mobilité à internet, le Digiworld summit a pris pour thème principal « Mobility reloaded », la mobilité rechargée. C’est-à-dire que le somment va se pencher sur ce qu’implique la mobilité « sur les usages et les chaînes de valeur pour les télécoms, la télévision, la publicité, l’internet, les jeux vidéo, les villes connectées intelligentes (smart cities).»
« À quelles innovations peut-on s’attendre à l’occasion de la généralisation de l’internet mobile ? Les Très Haut Débit fixes et mobiles sont-ils interchangeables ? Verra-t-on de nouveaux acteurs et de nouveaux business models apparaître à la faveur du développement de l’internet des objets et de la publicité mobile ? Les terminaux mobiles vont-ils accélérer l’évolution vers la télévision personnelle ? Quelles sont les conditions du rebond de l’Europe ? »
Pour répondre à ces questions le sommet propose conférences plénières et séminaires exécutifs thématiques animés par plus de 140 intervenants venus du monde entier.
Cette année, le Digiworld summit, qui sera conclu par Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique, se déroule au cœur de la DigiWorld Week, une semaine qui mettra en perspective toutes les évolutions qui nous attendent dans les mois à venir.