Par Arnaud Marquant, directeur des opérations KB Crawl SAS À l'aube d'une nouvelle ère numérique, la Journée mondiale de la sauvegarde des données, célébrée le 31 mars, nous offre un moment de réflexion critique sur notre rapport aux données. Dans une époque marquée par une digitalisation accrue, la sauvegarde des données se positionne au cœur des débats sur la sécurité, la conformité et la continuité des activités. De bonnes pratiques de sauvegarde essentielles La sauvegarde des données commence par des gestes simples mais cruciaux d'hygiène numérique, préconisés par des institutions telles que l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) en France. Ces mesures de base incluent la réalisation de copies de sauvegarde régulières, la mise à jour des systèmes et des applications, ainsi que la sensibilisation à la cybersécurité. Le renforcement du cadre juridique autour de la gestion des données personnelles, comme le Règlement général sur la pro
Ce n’est un secret pour personne, Microsoft, qui règne toujours en maître sur les PC, est l’entreprise qu’on adore détester. Et depuis le lancement de son système d’exploitation Windows 8, la firme américaine fondée par Bill Gates, accumulait les critiques et les déconvenues. Lancé fin 2012, le successeur de Windows 7 semblait pourtant séduisant : un seul système d’exploitation s’adaptant aux ordinateurs, aux tablettes et aux smartphones ; et faisant la part belle à une interface tactile innovante. Innovante… mais trop en rupture avec les habitudes des utilisateurs, déboussolés, entre autres, par la disparition du célèbre bouton « Démarrer ».
Cette semaine, Microsoft a fait amende honorable. Le nouveau PDG, Satya Nadella, qui est aussi posé que son prédécesseur Steve Ballmer était éruptif, a dévoilé une kyrielle d’annonces pour reconquérir le cœur des utilisateurs. Première d’entre elle, Windows 10, le nouveau système d’exploitation, qui sera disponible… gratuitement pendant un an pour les utilisateurs de Windows 7 et suivant. Une première chez Microsoft qui se met ainsi dans les pas d’Apple. Windows 10 sera livré avec de nombreuses nouveautés comme Cortana, permettant de commander sa machine à la voix, et le futur navigateur internet baptisé Spartan. Cortana répond ainsi au Siri d’Apple et Spartan au navigateur Chrome de Google à l’insolent succès.
Microsoft mise gros sur Windows 10 dans un contexte où, après plusieurs années de baisse, les ventes de PC se stabilisent (315 millions vendus dans le monde en 2014, soit – 0,4 % selon l’Institut Gartner). Windows 10 doit redonner une vraie identité à Microsoft qui reste très rentable : le chiffre d’affaires qui sera annoncé en juillet devrait franchir la barre des 100 milliards de dollars avec un résultat net de 22 milliards.
À côté de ces annonces très importantes pour l’avenir du groupe, Staya Nadella a dévoilé un projet inédit : HoloLens, des lunettes connectées qui permettent d’ajouter en surimpression des hologrammes dans son champ de vision. Cette annonce intervient alors que Google a suspendu les ventes de ses Google Glass. Ces lunettes connectées n’ont jamais rencontré le succès en raison d’un très fort effet déceptif, souligné en novembre dernier par Reuters et très commenté au même moment à Montpellier lors du Digiworld Summit.
Le projet de Microsoft est toutefois bien différent de celui de Google. Les lunettes du géant du moteur de recherches disposent d’un minuscule prisme fixé à droite d’une monture futuriste sans verres, et doivent obligatoirement être connectées à un smartphone. Le prototype présenté par Microsoft est totalement indépendant d’un ordinateur ou d’un smartphone.
Des hologrammes
Les lunettes-casque embarquent toute l’électronique nécessaire, sont capables de se connecter à internet et obéissent à la voix et aux gestes que l’on effectue devant elles. Le champ de vision est aussi beaucoup plus important : 120 degrés en largeur et hauteur. À travers les lunettes, l’utilisateur voit donc parfaitement son environnement et par-dessus celui-ci, sous forme d’hologrammes apparaissent des informations supplémentaires. Éléments d’architectures virtuels sur un bâtiment existant ; indications délivrées à distance par un professionnel sur un évier à réparer ; vidéo d’une recette pendant que l’on manipule les ingrédients dans sa cuisine ; et même téléportation sur Mars pour se retrouver près du robot Curiosity ! Les possibilités sont très nombreuses tant pour les particuliers que les professionnels.
Le patron de Microsoft, qui n’a pas donné de date de sortie, a estimé que cette technologie pouvait contribuer à ouvrir la porte à un nouveau type d’informatique. En cas de succès, HoloLens entrerait dans l’histoire au même titre que la souris et les interfaces tactiles.