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Téléphone, mail, notifications… : comment le cerveau réagit-il aux distractions numériques ?

  Par  Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au

Uart, le premier réseau social pour l’art



Après les réseaux sociaux généralistes comment Facebook ou Google+, ou professionnels comme LinkedIn, Viadeo ou Xing, de nouveaux réseaux sociaux spécialisés apparaissent autour de thématiques : l'humour comme Usmile, l'art comme Uart qui vient d'ouvre sa plateforme à tous les acteurs du marché de l’art : collectionneurs, amateurs, galeries, professionnels

Uart permet de partager sa passion et ses découvertes, d’accéder à une partie de sa collection et de la rendre visible. Uart facilite la mise en relation entre les acteurs du monde de l’art en offrant un espace d’échanges et de partage d’œuvres : les collectionneurs privés, galeristes, musées, artistes, universitaires ou simples curieux pourront se constituer un réseau et publier dans leur galerie virtuelle acquisition, actualité artistique ou coups de cœur. Uart vise 100 000 utilisateurs dans 30 pays d’ici 12 mois.

« L’évolution des modes de vie et des pratiques liés à l’art conduit à un besoin croissant de visibilité et d’instantanéité, comme la possibilité de pouvoir partager en un clic la découverte d’une œuvre ou d’une collection. De plus, de nombreux collectionneurs privés et publics ont le souci d’étendre la visibilité de leur collection, auprès de leur réseau ou même d’un public élargi. Le numérique permet aujourd’hui de répondre à ces besoins, d’où le lancement de Uart » explicite Anne-Constance Launay, CEO et cofondatrice de Uart.

Le soutien de l'assureur Hiscox

Uart a reçu le soutien de Hiscox, l’assureur spécialiste des risques professionnels et des patrimoines de valeur. Hiscox montre ainsi son engagement dans le secteur de l’art et du numérique, en appuyant le lancement a première plateforme de réseau social spécialisée sur le monde de l’art.
« Uart nous semble être l’illustration des dynamiques que peut apporter le mouvement de numérisation, dans l’évolution actuelle du marché de l’art. Etablir ce partenariat avec Uart, jeune société innovante, nous a paru naturel au moment où nous publions l’édition 2016 du rapport sur le marché de l’art en ligne. », précise Stéphanie de Montricher, Souscripteur Art et Clientèle Privée chez Hiscox France.
« Nous sommes heureux d’associer Hiscox à l’ouverture de Uart. Hiscox est une référence internationale, avec un temps d’avance sur le numérique. Nous partageons une passion et une vision commune » se félicite Anne-Constance Launay.

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