BVA Xsight a mené pour l’ ARCOM , une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 3 400 Français âgés de 15 ans et plus, afin de répondre aux questions suivantes : Les Français s’intéressent–ils à l’information ? Comment les Français s’informent–ils ? Quelle connaissance ont–ils des réseaux sociaux ? Quelle image ont-ils des médias et des journalistes ? Cette enquête menée du 22 novembre au 20 décembre 2023 révèle ainsi que les Français se sentent plutôt bien informés malgré une surcharge informationnelle et une exposition aux fake news qui les poussent parfois à adopter des comportements d’évitement de l’information (changer de chaîne de télévision ou de station de radio, suspension des notifications des applications…). L’expansion rapide des réseaux sociaux et des plateformes de vidéo a facilité et démultiplié l’accès direct des Français à l’information et son appropriation, même si les médias éditorialisés – au premier rang desquels la télévision et la radio – restent aujourd’
Gootenberg, agence conseil en Relations Publics, publie les résultats d’un sondage portant sur l’intérêt des communiqués de presse reçus par la communauté des journalistes français.
"Sans surprise, le premier constat est que les boites mail des rédactions sont soumises à un incessant bombardement. Avec une moyenne de 60 communiqués par jour, le journaliste français est sollicité toutes les 8 minutes par une info requérant son attention ! Si 42% d’entre eux, les plus chanceux, se contentent d’en recevoir moins de 30 par jour, on note que 10% des journalistes déclarent en recevoir plus de 200."
On pourrait ajouter également le côté insupportable des agences RP qui téléphonent aux journalistes pour s'assurer qu'ils ont bien reçu leurs communiqués par email... Insupportable
"Pour autant, ce déluge d’information ne leur rend pas de grands services: Pour près de 80% d’entre eux, moins de 10% de ces communiqués leur sont utiles. Et la majorité des journalistes estime ainsi à moins de 5% le volume de l’information utile. Au total, ce sont plus de 93% des communiqués qui ne présentent pas d’intérêt pour leurs destinataires."
Les solutions ?
Existe-t-il un remède à cette fantastique déperdition d’information ? Questionnés sur les alternatives au communiqué de presse, les journalistes ébauchent, sans grande conviction, quelques pistes pour obtenir une information plus qualifiée.
Parmi les moyens envisageables (plusieurs réponses possibles), figurent ainsi :
• Les contacts directs pour 28% des répondants (appels téléphoniques et rencontres en face à face)
• Les réseaux sociaux pour 32% des répondants (message privé ou communiqué posté)
Mais ils sont 40% à espérer en d’autres voies, sans pouvoir les préciser davantage
Et 42% d’entre eux rêvent d’un quotidien où la disparition du communiqué leur laisserait toute latitude pour librement enquêter.
Pour François Ramaget, Président de Gootenberg : « Le flux de communiqués est perçu comme un mal nécessaire par la profession. Et aucun consensus ne se dégage en faveur d’une alternative réelle, avec près de 30% de journalistes qui souhaitent plus de contacts physiques et autant qui penchent pour le virtuel des réseaux sociaux. La solution, tous canaux confondus, ne réside donc pas dans le choix de méthodes d’approche, mais dans la qualité du ciblage. La vraie solution est du côté des agences. »
Espérons que cette étude sera lue par tous les communicants...