Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
L’étude sur le panorama de la presse française, réalisée par Visibrain , plateforme de veille des médias en ligne, dresse un état de l’évolution de la presse dans l’hexagone. Elle décrypte la manière avec laquelle les médias négocient le virage de la digitalisation via Twitter, pour adapter largement leur contenu sur le web, promouvoir leur réputation et faire encore plus de buzz. Quelques enseignements de l’étude Sources médiatiques les plus consommées sur Twitter : En février 2016, 420 446 articles de presse ont été publiés sur Twitter, générant à eux seuls 4 189 992 tweets. 489 206 utilisateurs ont ensuite interagi dessus. Cette activité très élevée de la presse en ligne incarne sans conteste la manière dont lecteurs et internautes consomment aujourd’hui l’information et en ont pris, d’une certaine manière, le contrôle. Chacun peut en effet se revendiquer média en diffusant des informations sur les réseaux sociaux, sans même en vérifier la source. Une fois co