Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
De nouvelles recherches de Kaspersky Lab mettent en lumière la vie numérique complexe des enfants. L’enquête révèle que les enfants à partir de 10 ans recherche activement à cacher les sites qu’ils ont consultés et n’hésitent pas à transgresser les règles fixées par leurs parents pour régir l'utilisation d'Internet à la maison. Avec près de la moitié de ces derniers (47 %) possédant une tablette et plus de 2/3 tiers (69 %) disposant de son propre smartphone, il est inquiétant de voir que la moitié (50,9 %) estiment avoir les compétences et les connaissances pour cacher leurs activités sur Internet à leurs parents. Alors que 52 % des enfants interrogés par Kaspersky Lab, voient leur utilisation d'Internet entourée par des règles établies par leurs parents, 16% n’ont pas de règle quant à l’utilisation d’internet, 16 % en ont mais avouent savoir les contourner et 3% n’ont jamais abordé le sujet des dangers d’internet avec leurs parents 26,9% des enfants interrogés adme