Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Par Michele Imperiali, Product Owner chez Mega International
L’année 2019 s’annonce déjà, et de loin, comme l’année durant laquelle la protection des données personnelles sera au centre de l’attention. Cette tendance était déjà visible en 2018 quand, fin mai, Google enregistrait un pic de recherches lié au « RGPD ». Le nombre de requêtes était même plus élevé que celles pour Beyoncé ou Kim Kardashian !
Presque un an après la mise en application du RGPD, les scandales au sujet de la protection des données sont au cœur de l’actualité. Par exemple, en France, Google a écopé d’une sanction financière de 50 millions d’euros infligée par la CNIL.
Facebook a quant à lui attiré l’attention suite à l’annonce d’une possible fusion des plateformes de messagerie Facebook Messenger, WhatsApp et Instagram.
La question se pose donc de savoir comment peut-on garder le contrôle sur nos données personnelles ? Les plus sceptiques diront qu’il faudra tôt ou tard abandonner le droit à la vie privée. Mais, dans le même temps, la CNIL a enregistré un nombre croissant de plaintes, ce qui démontre que les utilisateurs exercent de plus en plus leur droit au contrôle de leurs données personnelles.
Alors que l’information est au cœur de la stratégie des entreprises, ces dernières ont tout intérêt à décider rapidement quels sont leurs objectifs en termes de protection des données et quel message elles souhaitent envoyer à leurs clients pour se différencier et en retirer un réel avantage compétitif.
Une étude menée par l’institut Forrester a révélé que 2019 serait l’année des investissements dans les logiciels permettant de répondre aux enjeux liés à la protection des données. Cela permettra d’assurer aux entreprises un meilleur contrôle sur la collecte, le traitement et l’utilisation des données.
Cette tendance témoigne d’une prise de conscience de l’écosystème. Le marché n’est plus disposé à accepter le manque de transparence et l’emploi abusif des données personnelles des utilisateurs. Au regard des investissements considérables qu’ils ont effectués ces derniers mois, Facebook et Google en ont bien conscience. Mais la situation est assez ironique quand on se souvient de Mark Zuckerberg qui, dans une interview de 2010, annonçait que la vie privée était morte !
Depuis quelques années, il est devenu évident que les entreprises ne peuvent plus continuer à mettre de côté la question de la protection des données. Une telle attitude représenterait une énorme menace pour leur business. C’est pourquoi Facebook, dès l’annonce de la fusion des services de messagerie, s’est empressée d’assurer que celle-ci se ferait en respectant à la lettre le RGPD.
Ce qui est certain, c’est que les autorités européennes de surveillance garderont un œil attentif sur cette opération. Facebook ne peut plus se permettre de scandale tel que celui engendré par Cambridge Analytica. Pour les utilisateurs en revanche, il n’y a qu’une chose à faire : attendre de voir ce qui se passera !
L’année 2019 s’annonce déjà, et de loin, comme l’année durant laquelle la protection des données personnelles sera au centre de l’attention. Cette tendance était déjà visible en 2018 quand, fin mai, Google enregistrait un pic de recherches lié au « RGPD ». Le nombre de requêtes était même plus élevé que celles pour Beyoncé ou Kim Kardashian !
Presque un an après la mise en application du RGPD, les scandales au sujet de la protection des données sont au cœur de l’actualité. Par exemple, en France, Google a écopé d’une sanction financière de 50 millions d’euros infligée par la CNIL.
Facebook a quant à lui attiré l’attention suite à l’annonce d’une possible fusion des plateformes de messagerie Facebook Messenger, WhatsApp et Instagram.
La question se pose donc de savoir comment peut-on garder le contrôle sur nos données personnelles ? Les plus sceptiques diront qu’il faudra tôt ou tard abandonner le droit à la vie privée. Mais, dans le même temps, la CNIL a enregistré un nombre croissant de plaintes, ce qui démontre que les utilisateurs exercent de plus en plus leur droit au contrôle de leurs données personnelles.
Alors que l’information est au cœur de la stratégie des entreprises, ces dernières ont tout intérêt à décider rapidement quels sont leurs objectifs en termes de protection des données et quel message elles souhaitent envoyer à leurs clients pour se différencier et en retirer un réel avantage compétitif.
Une étude menée par l’institut Forrester a révélé que 2019 serait l’année des investissements dans les logiciels permettant de répondre aux enjeux liés à la protection des données. Cela permettra d’assurer aux entreprises un meilleur contrôle sur la collecte, le traitement et l’utilisation des données.
Cette tendance témoigne d’une prise de conscience de l’écosystème. Le marché n’est plus disposé à accepter le manque de transparence et l’emploi abusif des données personnelles des utilisateurs. Au regard des investissements considérables qu’ils ont effectués ces derniers mois, Facebook et Google en ont bien conscience. Mais la situation est assez ironique quand on se souvient de Mark Zuckerberg qui, dans une interview de 2010, annonçait que la vie privée était morte !
Depuis quelques années, il est devenu évident que les entreprises ne peuvent plus continuer à mettre de côté la question de la protection des données. Une telle attitude représenterait une énorme menace pour leur business. C’est pourquoi Facebook, dès l’annonce de la fusion des services de messagerie, s’est empressée d’assurer que celle-ci se ferait en respectant à la lettre le RGPD.
Ce qui est certain, c’est que les autorités européennes de surveillance garderont un œil attentif sur cette opération. Facebook ne peut plus se permettre de scandale tel que celui engendré par Cambridge Analytica. Pour les utilisateurs en revanche, il n’y a qu’une chose à faire : attendre de voir ce qui se passera !