Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
La journée de la protection de données s'est déroulée ce jeudi. Inaugurée en 2007 par le conseil de l'Europe, cette journée a pour objectif de rappeler aux internautes l'intérêt de la protection de ses données personnelles sur le web ainsi que le respect de leurs droits fondamentaux sur leur vie numérique. Cette journée fait suite à la convention pour la protection des personnes et du traitement automatisé des données signé le 28 janvier 1981 et adopté par 43 pays. On fête donc le 40ème anniversaire de cette "Convention 108." La Convention 108 reste à ce jour le seul instrument international juridiquement contraignant en matière de protection des données avec une portée universelle, ce qui en fait la Cconvention mondiale sur la protection des données comme la désignent maintenant spécialistes et experts du monde entier", expliquent Alessandra Pierucci, Présidente du Comité de la Convention 108, et Jean-Philippe Walter, Commissaire à la Protection des donné