Par David Brutin , Aix-Marseille Université (AMU) Dans les enquêtes criminelles, chaque détail compte. Une trace de sang, l’angle d’un impact, la position d’un corps : tous ces éléments peuvent changer la compréhension d’une scène de crime. Pourtant, malgré les avancées technologiques en matière de criminalistique, les enquêteurs, les magistrats ou les jurés restent encore trop souvent confrontés à des difficultés majeures (difficile représentation d’une scène 3D pour les jurés, scène de crime originelle altérée, impossibilité de reconstitution) lorsqu’il s’agit de reconstituer des faits sanglants, par nature complexes. C’est ce constat qui a conduit à la naissance du projet iCRIME , que je porte, un programme de recherche pluridisciplinaire financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR), visant à transformer notre manière d’aborder les scènes de crime sanglantes grâce aux outils de la simulation numérique et de la réalité virtuelle. Dans le c...
C 'est une guerre de tranchée qui va vraisemblablement s'achever dans les jours à venir. Chacun de leur côté les deux constructeurs d'électronique japonais, Sony et Toshiba, réfléchissaient, en effet, au remplaçant de nos DVD actuels : des disques de plus grosse capacité capables d'afficher des vidéos en haute définition. Faute de s'être entendus pour lancer un format commun en 2005, Toshiba, allié à Nec, promouvait le HD-DVD et Sony, soutenu par Matsushita (Panasonic) et Sharp, son disque Blu Ray. Deux formats pour faire la même chose donc, deux formats bien évidemment incompatibles entre eux. Depuis trois ans, les deux géants nippons ont déployé tous leurs talents pour séduire les studios de cinéma et les constructeurs de lecteurs. Au centre, le consommateur compte péniblement les points, se remémorant une précédente guerre des formats : celle de la cassette vidéo qui avait vu le triomphe du VHS sur la Bétamax, pourtant de meilleure qualité. Ce lundi, le ralliem...