Par Valère Ndior , Université de Bretagne occidentale Pour faire face aux géants du numérique, l’Union européenne s’est dotée d’une législation ambitieuse : le règlement européen sur les services numériques. Plus d’un an après son entrée en vigueur, elle reste complexe dans son application, et peine à s’imposer face à l’arbitraire des plateformes. Des services tels que Meta ou X se sont arrogé de longue date le pouvoir de remanier les règles affectant la vie privée ou la liberté d’expression , en fonction d’intérêts commerciaux ou d’opportunités politiques. Meta a ainsi annoncé la fin de son programme de fact-checking en matière de désinformation en janvier 2025, peu de temps avant le retour au pouvoir de Donald Trump, qui manifestait une hostilité marquée à cette politique . Du côté des gouvernements, les décisions d’encadrement semblent osciller entre l’intervention sélective et l’inaction stratégique. Sous couvert d’ordre public ou de sécurité nationale, d...
Le centre spatial de Toulouse se prépare à passer une longue nuit entre dimanche et lundi pour superviser le lancement du satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) qui va étudier l'humidité des sols et la salinité des océans, deux variables clés du changement climatique. A un mois du Sommet de l'ONU sur le climat qui se déroule début décembre à Copenhague, ce nouveau satellite constitue pour les scientifiques un outil capital pour la connaissance du climat et les conséquences du réchauffement. Toulouse apparaît en première ligne dans la mise en œuvre de cette mission. En effet, le principal instigateur de la mission SMOS est le Centre d'Études Spatiales de la BIOsphère (CESBIO), une unité mixte de recherche qui dépend du CNES, de l'université Paul-Sabatier de Toulouse, du CNRS et de l'IRD. Le CNES est l'un des principaux partenaires de l'agence spatiale européenne (ESA) dans ce programme. Le satellite SMOS (683 kg pour 8 mètres d'envergure) sera ...