Par Valère Ndior , Université de Bretagne occidentale Pour faire face aux géants du numérique, l’Union européenne s’est dotée d’une législation ambitieuse : le règlement européen sur les services numériques. Plus d’un an après son entrée en vigueur, elle reste complexe dans son application, et peine à s’imposer face à l’arbitraire des plateformes. Des services tels que Meta ou X se sont arrogé de longue date le pouvoir de remanier les règles affectant la vie privée ou la liberté d’expression , en fonction d’intérêts commerciaux ou d’opportunités politiques. Meta a ainsi annoncé la fin de son programme de fact-checking en matière de désinformation en janvier 2025, peu de temps avant le retour au pouvoir de Donald Trump, qui manifestait une hostilité marquée à cette politique . Du côté des gouvernements, les décisions d’encadrement semblent osciller entre l’intervention sélective et l’inaction stratégique. Sous couvert d’ordre public ou de sécurité nationale, d...
Le télétravail, qui peine à décoller en France, est en tout cas au coeur du débat du fonctionnement des entreprises. 17% des actifs français sont des télétravailleurs, contre 50% en Suède par exemple. Et les Français restent partagés sur la possibilité de pouvoir travailler depuis chez soi. Fin 2016, une étude de Ranstad montrait que 64% des salariés y sont favorables. Dans le détail, 17% souhaitent télétravailler un nombre de jours fixe par semaine, 35% télétravailler occasionnellement, en moyenne 2,5 jours par semaine, et 12% seulement le faire chaque jour ouvrable. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, lorsqu'il était candidat de la primaire de gauche, proposait d'ailleurs d'arriver à 20% de télétravailleurs en France, notamment pour revivifier les campagnes. A contrario, selon un sondage YouGov paru en janvier. 48% des Français indiquaient ne pas être du tout intéressés à l'idée de travailler distance, 30% l'envisager à temps partiel...