Par Kevin Polizzi, Président Unitel Group La récente nomination de Michel Barnier au sein du gouvernement français marque un changement de cap significatif, notamment en ce qui concerne la stratégie numérique de la France et de l’Europe. Fort d'une carrière politique riche, tant au niveau national qu’européen, le nouveau Premier ministre est une figure respectée pour son expertise dans des domaines cruciaux tels que les négociations commerciales et la régulation. Cependant, c'est son influence potentielle sur les questions numériques qui suscite aujourd'hui un espoir particulier. Une expertise européenne au service du numérique Michel Barnier est avant tout un Européen convaincu, qui a joué un rôle clé dans des dossiers d’envergure, notamment comme négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne. Cette expérience le place en position idéale pour aborder les problématiques numériques avec une vision transnationale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où
Par Jean-Paul Alibert, CEO de T-Systems France Quel avenir pour Atos, ex-fleuron français de l’informatique ? Entre annonces, rebondissements et échéances, c’est la question qui anime nombre de débats économiques et politiques. La gestion de l’activité d’infogérance d’Atos est une vraie source d’enseignement dans la compréhension de la faillite actuelle. Tirons-en les leçons pour prendre, pour nos entreprises, des directions stratégiques porteuses et pérennes. Acquérir sans vraiment intégrer : l’erreur première d’Atos Atos a construit sa croissance sur une stratégie d’acquisition massive. Le sujet n’est pas ici de savoir si les rachats étaient ou non pertinents, mais bien de questionner l’intégration des différentes structures au fur et à mesure des fusions. N’oublions pas qu’une réorganisation consomme environ 25% des ressources en temps et en énergie des équipes. Ces dix dernières années, il y a eu au sein d’Atos une réorganisation par an, imputant considérablement la valeur ajoutée