Par Patrick Dufour chez Stordata L’exploitation des données froides, à des fins d’analyse, de conception de nouveaux services, de compréhension des évolutions de marché et des habitudes de consommation a des allures d’arlésienne. Entre les difficultés de localisation et d’accès aux données archivées et le coût potentiel des infrastructures dédiées aux projets IA, les données froides continuent surtout de dormir profondément. Pourtant, avec la puissance de ses algorithmes, l’IA change vraiment la donne. Plus pertinente, plus performante, la technologie représente un potentiel d’extraction de valeur jamais atteint jusque-là. Le moment de réveiller son patrimoine informationnel est peut-être arrivé. Une mémoire de l’entreprise en dormance Les organisations conservent et archivent la donnée pour des raisons principalement réglementaires. Variables selon la nature des documents et les textes applicables, les durées de rétention imposées ont vocation à permettre tout contrôle utile, sur de n...
Le centre spatial de Toulouse se prépare à passer une longue nuit entre dimanche et lundi pour superviser le lancement du satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) qui va étudier l'humidité des sols et la salinité des océans, deux variables clés du changement climatique. A un mois du Sommet de l'ONU sur le climat qui se déroule début décembre à Copenhague, ce nouveau satellite constitue pour les scientifiques un outil capital pour la connaissance du climat et les conséquences du réchauffement. Toulouse apparaît en première ligne dans la mise en œuvre de cette mission. En effet, le principal instigateur de la mission SMOS est le Centre d'Études Spatiales de la BIOsphère (CESBIO), une unité mixte de recherche qui dépend du CNES, de l'université Paul-Sabatier de Toulouse, du CNRS et de l'IRD. Le CNES est l'un des principaux partenaires de l'agence spatiale européenne (ESA) dans ce programme. Le satellite SMOS (683 kg pour 8 mètres d'envergure) sera ...