Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du octobre, 2009

L’IA menace-t-elle l’apprentissage des langues ?

Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par  Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que

Étude du climat : Toulouse en 1ère ligne

Le centre spatial de Toulouse se prépare à passer une longue nuit entre dimanche et lundi pour superviser le lancement du satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) qui va étudier l'humidité des sols et la salinité des océans, deux variables clés du changement climatique. A un mois du Sommet de l'ONU sur le climat qui se déroule début décembre à Copenhague, ce nouveau satellite constitue pour les scientifiques un outil capital pour la connaissance du climat et les conséquences du réchauffement. Toulouse apparaît en première ligne dans la mise en œuvre de cette mission. En effet, le principal instigateur de la mission SMOS est le Centre d'Études Spatiales de la BIOsphère (CESBIO), une unité mixte de recherche qui dépend du CNES, de l'université Paul-Sabatier de Toulouse, du CNRS et de l'IRD. Le CNES est l'un des principaux partenaires de l'agence spatiale européenne (ESA) dans ce programme. Le satellite SMOS (683 kg pour 8 mètres d'envergure) sera

Portable : moins cher demain

Sauf coup de théâtre de dernière minute, le fournisseur d'accès à internet Free, filiale du groupe Iliad, devrait être le seul candidat à la 4e licence de téléphonie mobile. En déposant son dossier hier matin devant l'Autorité de régulation des communications et des postes ( Arcep ), Free Mobile, la société créée pour ce projet ambitieux, a indiqué vouloir « accélérer l'essor du multimédia mobile et répondre à la forte attente des consommateurs vis-à-vis d'offres plus simples, moins chères et plus innovantes. » Le trublion de l'internet, l'inventeur de la box et du forfait tripleplay (internet, haut débit, téléphone, télévision) à 29,90 € par mois va donc s'attaquer à la téléphonie mobile, un bastion détenu par Orange, SFR et Bouygues Télécom. Un bastion et surtout une poule aux œufs d'or - 25 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2008 - au nom de laquelle, selon l'État et les associations de consommateurs, la concurrence a été étouffée

Des antennes installées à grand bruit

Si les études scientifiques sur la nocivité des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile restent contradictoires, l'exigence légitime de transparence de la population ne cesse de croître. C'est pour répondre à cette demande, notamment exprimée lors du « Grenelle des ondes » par les associations, que SFR, deuxième opérateur télécoms en France, a décidé d'organiser une opération de communication inédite et unique en France pour l'installation de trois nouvelles antennes à Toulouse, Béziers et Rennes. « On a souvent reproché aux opérateurs un manque d'informations, un manque de transparence. Nous avons décidé de répondre à cela en faisant mieux alors que rien ne nous y oblige, puisque nous avons bien sûr toutes les autorisations à l'installation de nos antennes », explique Patrick Caméo, chargé de communication de SFR Région Sud-Ouest. À Toulouse justement, dans le quartier Saint-Cyprien, les personnes habitant dans un rayon de 100 mètres autour de l'em

Sortie mondiale de Windows 7 aujourd'hui

Microsoft lance aujourd'hui partout dans le monde la nouvelle version de son système d'exploitation Windows qui équipe pratiquement 9 ordinateurs sur 10. La firme de Bill Gates, qui a prévu la plus grosse opération marketing de son histoire, mise beaucoup sur cette nouvelle version baptisée Windows 7 (seven). Celle-ci doit, en effet, faire oublier la version précédente, Vista, sortie en 2007, qui fut un fiasco pour l'éditeur. Pour élaborer le nouveau Windows, Microsoft a communiqué bien en amont du produit final, associant des milliers de béta-testeurs dans le monde et proposant même au grand public ces derniers mois de tester une version quasi définitive. Au total, huit millions de personnes ont pu ainsi signaler aux développeurs les bugs à corriger. Le succès de Windows 7 est capital pour Microsoft qui a vu son chiffre d'affaire reculer pour la première fois de son histoire l'an passé. La société attend 32 milliards de dollars de recettes dans les 12 à 18 mois à v

weXpay pour payer en espèces sur le net

L'un des principaux freins observé chez les personnes réticentes à effectuer des achats en ligne est de devoir donner leur numéro de carte bancaire. Certaines banques ont alors imaginé des numéros de cartes bancaires virtuelles utilisables une fois. Il existe également le système de micropaiement PayPal. weXpay ( www.wexpay.com ) plus loin et propose de payer en espèce sur la Toile. Co-financé par l'Union européenne, ce concept original de e-paiement consiste pour les internautes - y compris les mineurs - à se rendre dans un réseau de distribution de 3 500 points de vente (buralistes, maisons de la presse) où ils pourront échanger du liquide (de 10 à 150 €) contre un ticket comportant un code unique et sécurisé. Ce code est utilisable sur des sites de e-commerce affilié au concept.

Faites la pub de la vache qui rit

Depuis quelques années maintenant, les sociétés s'appuient sur internet pour concocter des campagnes publicitaires virales, c'est-à-dire des publicités dont les vidéos font s'échanger sur les sites de partage de vidéos, les réseaux sociaux. Bref, créer du buzz. La Maison de la pub, qui ambitionne d'archiver les documents publicitaires français et étrangers du début du siècle à nos jours, lance un nouveau concept, baptisé « Pubtoimême » : inviter les internautes à créer eux-mêmes un film publicitaire. Pour ce défi, La Maison de la pub a convaincu La vache qui rit. Aux internautes de réaliser un film d'une minute maximum (avec une caméra, une webcam ou un téléphone portable) en mettant en scène la célèbre vache rouge. Vous pouvez e, voyer les films sur www.pubtoimeme.com jusqu'au 7 novembre et tenter de gagner le concours.

L'administration joignable d'un simple clic

Loin des clichés d'une administration complexe et vieillotte retranchée derrière des guichets peu accueillants, l'État fait lentement mais sûrement sa révolution numérique pour être plus proche de ses administrés. Ainsi, en France, près de 70 % des démarches administratives sont d'ores et déjà réalisables en ligne et la tendance n'est pas près de s'arrêter. Hier, Éric Woerth, ministre du Budget, et Nathalie Kociusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique, ont présenté 15 nouvelles démarches administratives qui seront bientôt réalisables de chez soi sur internet, pour les particuliers, les associations et les entreprises. L'inscription sur les listes électorales, le renouvellement des papiers en cas de perte, la demande d'extrait d'acte de naissance, les demandes de subventions associatives, le changement de siège social, etc. Ces nouvelles démarches pourront être réalisées à partir d'u

La France en photos et vidéos

Si On your way ( www. On-Your-Way.com ) a un intitulé en anglais c'est pourtant bien à la France que ce nouveau site web participatif s'intéresse de près pour mieux faire découvrir en photos et vidéos les régions. « Pour bien comprendre le principe, il faut imaginer la fusion de trois sites Internet : Panoramio ou FlickR pour les photos, YouTube pour les vidéos et Wikipedia pour les commentaires », explique le fondateur Pierre-Yves Pensec, qui a eu l'idée du site il y a trois ans lors de vacances dans le Sud Ouest. Les données postées par des photographes amateurs (8 photos et 4 vidéos au maximum) sont ensuite localisées sur des cartes fournies par Mappy. Le site web ambitionne de devenir une véritable encyclopédie du tourisme en répertoriant les sites touristiques construits et naturels.

Zanibook, le Facebook des bêtes

L'informatique et les animaux ont toujours fait bon ménage et chacun se souvient sans doute des tamagotchis, ces animaux virtuels. Avec Zanibook ( www.zanibook.com ), c'est aux animaux en chair et en os que l'on s'intéresse. « Zanibook, le premier réseau social pour animaux de compagnie » proclame la page d'accueil qui ne laisse pas de doute : le site est aux animaux ce que Facebook est aux humains. Christophe Garnier, fondateur du site et gérant d'une boutique d'animaux en Belgique, explique avoir lancé Zanibook pour permettre aux éleveurs ou propriétaires de races particulières d'entrer en contact. Comme sur Facebook, chaque animal (chien, chat, cheval, lapin, etc.) a son profil personnel, noue des relations avec ses congénères, participe à des forums thématiques. Zanibook a déjà conquis 10 000 adhérents.