Par Olivier Guyottot , INSEEC Grande École Selon un certain nombre d’enquêtes, l’épidémie mondiale de Covid-19, associée à l’usage des réseaux sociaux, aurait joué un rôle clé dans la diffusion de la culture complotiste. Désormais, cette dernière n’est plus strictement minoritaire. En 2023, 51 % des électeurs de Marine Le Pen et 50 % de ceux de Jean-Luc Mélenchon déclaraient croire aux théories du complot. Aux États-Unis, 55 % des citoyens adhèrent à ces théories. Le Covid-19 a donné lieu à une multiplication des thèses complotistes en France et partout dans le monde. On peut citer par exemple celle affirmant que le virus a été volontairement élaboré en laboratoire ou celle imputant le développement de la pandémie au déploiement de la 5G . Les thèses complotistes (ou conspirationnistes) ne sont pas nouvelles et de nombreux chercheurs ont mis en lumière, en particulier depuis les années 2000, les modes de structuration , l...
C'était il y a dix ans. Déjà. Le 15 septembre 1997, deux étudiants de 24 ans de l'université de Stanford en Californie déposaient le nom de domaine google.com, clin d'œil à « googol » (le nombre 10 puissance 100 (. Un an plus tard, dans la lignée de Steve Jobs (Apple) ou de Bill Gates (Microsoft), c'est dans un garage que les deux amis créent le groupe Google qui va révolutionner l'internet grâce à un concept à deux faces. Simplicité d'un côté avec une interface dépouillée à l'extrême (un champ de recherche sur une page blanche) ; complexité de l'autre avec un algorithme (le Pagerank) d'une grande qualité et des liens publicitaires (adSenses) liée à la recherche effectuée par l'internaute.LEADER EN FRANCE Le moteur de recherches de ceux qui se présentent comme « trieurs du web » va alors connaître un succès fulgurant et planétaire. Multilingue, il est numéro un dans la quasi-totalité des pays du globe sauf en Chine, Japon et Russie et détient 60 ...