En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Robots de Naïo Technologies. Le salon de l’agriculture qui s’est ouvert hier à Paris est l’occasion pour les Français, particulièrement après la pandémie de Covid-19, de redécouvrir les animaux de la plus grande ferme du monde, d’apprécier les produits des régions de France dont ceux de l’Occitanie et d’aller à la rencontre des agriculteurs et de leur savoir-faire. C’est aussi l’occasion de mesurer combien l’agriculture a changé notamment avec l’apport du numérique. Le 30 août dernier, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, et le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, ont initié une dynamique afin d’encourager la structuration de la « French AgriTech », ce mouvement qui regroupe quelque 215 start-up spécialisées dans les outils numériques au service de l’agriculture (AgriTech) et de l’agroalimentaire (FoodTech). Des robots toulousains « Les trois quarts [des 824 000 agriculteurs] possèdent au moins un outil robotisé. Une majorité utilise intern...