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L’IA menace-t-elle l’apprentissage des langues ?

Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par  Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que

Au Salon de Paris, la France en pointe dans le numérique pour l’agriculture

 

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Robots de Naïo Technologies.

Le salon de l’agriculture qui s’est ouvert hier à Paris est l’occasion pour les Français, particulièrement après la pandémie de Covid-19, de redécouvrir les animaux de la plus grande ferme du monde, d’apprécier les produits des régions de France dont ceux de l’Occitanie et d’aller à la rencontre des agriculteurs et de leur savoir-faire.

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C’est aussi l’occasion de mesurer combien l’agriculture a changé notamment avec l’apport du numérique. Le 30 août dernier, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, et le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, ont initié une dynamique afin d’encourager la structuration de la « French AgriTech », ce mouvement qui regroupe quelque 215 start-up spécialisées dans les outils numériques au service de l’agriculture (AgriTech) et de l’agroalimentaire (FoodTech).

Des robots toulousains

« Les trois quarts [des 824 000 agriculteurs] possèdent au moins un outil robotisé. Une majorité utilise internet dans le cadre de leur profession (81 %) et mobilise des applications sur smartphone et les réseaux sociaux pour échanger sur leurs activités (85 %). La moitié utilise des systèmes GPS pour améliorer la précision de leurs travaux », relève le ministère de l’Agriculture qui a lancé des projets dans le cadre du plan d’investissements France 2030 en plus des 200 M€ sur cinq ans du 4e Programme d’investissements d’avenir (PIA 4). Parmi les appels à projets, on trouve le développement des protéines végétales ou le financement des préséries de robots agricoles.

L’AgriTech et la FoodTech proposent d’ores et déjà des innovations concrètes au service des agriculteurs, de l’industrie agroalimentaire et des consommateurs. On peut citer Weenat, qui propose aux agriculteurs des solutions de suivi en temps réel des conditions agro-météorologiques de leurs parcelles ; Baqio, une solution de gestion commerciale spécialisée vin et alcool 100 % en ligne utilisée par des producteurs de toutes les régions viticoles.

L’Occitanie joue un rôle moteur avec notamment Naïo, créée en 2011 par deux ingénieurs en robotique, Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, qui propose un robot désherbeur guidé par GPS, un robot enjambeur viticole ou encore un robot assistant agricole pour les tâches chronophages et pénibles. Plus de 200 robots agricoles Naïo travaillent dans le monde.


Le compteur d’abeilles BeeLive

La start-up toulousaine BeeGuard présentera une innovation majeure pour l’apiculture : un compteur d’abeilles, qui vient s’ajouter au système ApiAlert. Baptisé BeeLive, le compteur repère les abeilles par vidéo embarquée et permet de quantifier, en continu, la pression chimique et l’impact de la pollution sur un écosystème.

« Grâce à l’analyse de la mortalité journalière des abeilles et à la mesure de la disponibilité du bol alimentaire, BeeLive offre une vision globale de la santé environnementale dans un rayon de 3 km », précise la société créée par Christian Lubat qui travaille dans 12 pays.

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