L’intelligence artificielle touche de plus en plus de domaines de la vie économique et sociale. Son entrée dans le secteur de la santé a déjà bouleversé les pratiques, notamment dans la recherche médicale ou le diagnostic de pathologies, où elle apparaît comme un outil utile et parfois déterminant. Un outil qui pourrait révolutionner la santé dans les pays du Sud. C’est la conviction de la Fondation Pierre Fabre, propriétaire des laboratoires Pierre Fabre, qui organise, jeudi 28 septembre à Lavaur, dans le Tarn, la septième édition de la Conférence annuelle de l’Observatoire de la e-Santé dans les Pays du Sud (ODESS, créé en 2016) autour de l’IA. Avec une conférence intitulée « Améliorer l’accès à la santé dans les pays du Sud : quel rôle pour l’IA ? », la Fondation a convié des experts pour répondre aux questions que soulève le déploiement de l’intelligence artificielle. L’IA peut-elle accélérer le renforcement des systèmes de santé dans les pays du Sud ? Ou, au contraire, le déploiem
Tribune de Bernardo Cabrera, Directeur de la BU Objenious (Bouygues Telecom). La e-santé fait parler d’elle depuis de nombreuses années. Déjà en 2018, la France s’est dotée d’une stratégie ambitieuse à travers la loi Ma Santé 2022 , visant à rassembler les soignants en ville et à l’hôpital autour de projets de santé plus adaptés à l’ensemble du territoire. La pandémie a considérablement accéléré l’adoption des soins à distance. Malgré un marché déjà bien structuré, le personnel de santé et la patientèle restent toujours en attente d’outils pour faciliter les tâches, et surtout la prise en charge ainsi que le suivi des patients. 2022 sera-t-elle l’année de l’e-santé ? Faciliter la prise en charge et le suivi à distance des patients : le leitmotiv Ces dernières années, les objets connectés dédiés au domaine médical n’ont cessé de se développer. Selon un rapport réalisé en juin dernier par l’Institut Montaigne, associé au cabinet McKinsey, le marché annuel potentiel de l’e-santé en France