Par Patrick Dufour chez Stordata L’exploitation des données froides, à des fins d’analyse, de conception de nouveaux services, de compréhension des évolutions de marché et des habitudes de consommation a des allures d’arlésienne. Entre les difficultés de localisation et d’accès aux données archivées et le coût potentiel des infrastructures dédiées aux projets IA, les données froides continuent surtout de dormir profondément. Pourtant, avec la puissance de ses algorithmes, l’IA change vraiment la donne. Plus pertinente, plus performante, la technologie représente un potentiel d’extraction de valeur jamais atteint jusque-là. Le moment de réveiller son patrimoine informationnel est peut-être arrivé. Une mémoire de l’entreprise en dormance Les organisations conservent et archivent la donnée pour des raisons principalement réglementaires. Variables selon la nature des documents et les textes applicables, les durées de rétention imposées ont vocation à permettre tout contrôle utile, sur de n...
L’étude sur le panorama de la presse française, réalisée par Visibrain , plateforme de veille des médias en ligne, dresse un état de l’évolution de la presse dans l’hexagone. Elle décrypte la manière avec laquelle les médias négocient le virage de la digitalisation via Twitter, pour adapter largement leur contenu sur le web, promouvoir leur réputation et faire encore plus de buzz. Quelques enseignements de l’étude Sources médiatiques les plus consommées sur Twitter : En février 2016, 420 446 articles de presse ont été publiés sur Twitter, générant à eux seuls 4 189 992 tweets. 489 206 utilisateurs ont ensuite interagi dessus. Cette activité très élevée de la presse en ligne incarne sans conteste la manière dont lecteurs et internautes consomment aujourd’hui l’information et en ont pris, d’une certaine manière, le contrôle. Chacun peut en effet se revendiquer média en diffusant des informations sur les réseaux sociaux, sans même en vérifier la sourc...