Par Arnaud Marquant, directeur des opérations KB Crawl SAS À l'aube d'une nouvelle ère numérique, la Journée mondiale de la sauvegarde des données, célébrée le 31 mars, nous offre un moment de réflexion critique sur notre rapport aux données. Dans une époque marquée par une digitalisation accrue, la sauvegarde des données se positionne au cœur des débats sur la sécurité, la conformité et la continuité des activités. De bonnes pratiques de sauvegarde essentielles La sauvegarde des données commence par des gestes simples mais cruciaux d'hygiène numérique, préconisés par des institutions telles que l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) en France. Ces mesures de base incluent la réalisation de copies de sauvegarde régulières, la mise à jour des systèmes et des applications, ainsi que la sensibilisation à la cybersécurité. Le renforcement du cadre juridique autour de la gestion des données personnelles, comme le Règlement général sur la pro
La nouvelle vague de l’étude Actu 24/7 décrypte les habitudes de consommation de l’actualité en France. Depuis 2013, date de la dernière enquête, l’intérêt des personnes de 18 ans et plus pour l’actualité se confirme : en 2016, 90% d’entre eux s'informent quotidiennement et près des 2/3 (63%) plusieurs fois par jour.
TV, radio, presse sont les plus utilisés, suivis par les médias digitaux
Les médias traditionnels – télévision, radio, presse - occupent la première place dans le domaine de l’information : les individus s’informent en majorité via les journaux télévisés (8 individus sur 10), les chaînes d’information en continu (52%), les radios généralistes ou d’information (49%) et la presse (49%)
L’usage des médias numériques – portails/pages d’actualité, pure players et réseaux sociaux – quant à lui progresse : en 2016, 38% des individus interrogés déclarent s’informer via les médias numériques contre 34% en 2013.
En matière de contenu, l’actualité locale et internationale, les sujets santé/sciences et la culture sont les thèmes les plus appréciés par les Français.
Des pratiques différentes selon l’âge
Que ce soit en termes de contenu ou de canal d’information, les pratiques de consommation de l’actualité diffèrent selon les catégories de la population. Par exemple, les seniors sont friands d’actualité locale tandis que les jeunes sont attirés par les sujets sur les nouvelles technologies. Ces derniers se distinguent surtout par leur pratique accrue des médias numériques.
Les médias digitaux touchent particulièrement 2 publics technophiles, les jeunes (77% des 18-24 ans les utilisent pour s’informer) et les CSP+ (49%), qui ont l’habitude de se servir de leur smartphone ou de leur tablette pour s’informer. Ce sont les 2 supports dont l’utilisation progresse le plus par rapport à 2013.
La forte progression des réseaux sociaux comme canal d’information
Nouvelle pratique approfondie dans l’étude Actu 24/7, la consultation d’information est en forte progression sur les réseaux sociaux : en 2016, 17% des individus de 18 ans et plus qui consultent l'actualité le font via ce moyen, soit une progression de 5 points par rapport à 2013. Facebook est le plus utilisé devant Twitter.
La viralité du contenu disponible est le principal ressort de l’usage de ces réseaux pour s’informer : la grande majorité des individus (88%) consultent en premier lieu les articles et les vidéos partagés par leurs proches.
4 profils de consommateurs de l’information
L’analyse des canaux utilisés pour s’informer et de la fréquence de consultation fait apparaître quatre groupes aux pratiques distinctes :
- -Les « digital addicts » : ils représentent plus d’un quart de la population ; accros à l’info sur le digital, ils s’intéressent à de nombreuses thématiques. Un profil plutôt jeune, masculin et CSP+.
- -Les « numériques sélectifs » s’informent via le digital mais de manière moins intensive et plus sélective. Un profil plutôt jeune et technophile.
- -Les « accros traditionnels » : ils s’intéressent à des sujets variés, notamment la politique ou l’actualité internationale mais leurs usages restent centrés sur les médias historiques. Avec un profil plutôt sénior et féminin, ce groupe est le plus important et représente près de 4 individus sur 10.
- -Les « modérés » font preuve d’un intérêt relatif pour l’actualité et n’utilisent pas les médias digitaux pour s’informer.