Dans notre société hyperconnectée, la question de la mort numérique s’impose comme un enjeu majeur. Que deviennent nos données personnelles, nos photos, nos publications sur les réseaux sociaux une fois que nous ne sommes plus là pour les gérer ? Cette problématique, longtemps négligée, fait désormais l’objet d’une attention particulière de la part des législateurs et des géants du web. En France, dès 2014, la CNIL s’était saisie du sujet. Deux ans plus tard, la loi pour une République numérique a posé les premiers jalons d’un cadre légal. Elle reconnaît le droit à la mort numérique et permet aux internautes de définir des directives concernant la conservation et la communication de leurs données personnelles après leur décès. Ces directives peuvent être générales ou particulières, et désigner une personne chargée de leur exécution. Les proches du défunt se voient également reconnaître certains droits. En l’absence de directives, ils peuvent demander la clôture des comptes, leur mise à
Sandrine Charnier , Université de Lorraine ; Joëlle Lebreuilly , Université de Lorraine et Martine Batt , Université de Lorraine Pour la première fois dans l'histoire parlementaire, un rapport d'information du Sénat se penche sur les pratiques de l'industrie pornographique. Il a été présenté le 28 septembre par les sénatrices Alexandra Borchio-Fontimp (Les Républicains), Laurence Cohen (communiste), Laurence Rossignol (socialiste) et Annick Billon (Union centriste), avec l'objectif de provoquer un « électrochoc » en France et d'en faire une « priorité» dans le débat public . Parmi les nombreuses recommandations figure la place croissante qu'a pris la pornographie auprès des plus jeunes, sachant que les enfants «seront confrontés, au cours de leur minorité, volontairement ou non, de façon répétée, intensive ou épisodique, à du contenu pornographique violent». L’adolescence est une période de bouleversements et de maturations physiques, biologiques et