Par Patrick Dufour chez Stordata L’exploitation des données froides, à des fins d’analyse, de conception de nouveaux services, de compréhension des évolutions de marché et des habitudes de consommation a des allures d’arlésienne. Entre les difficultés de localisation et d’accès aux données archivées et le coût potentiel des infrastructures dédiées aux projets IA, les données froides continuent surtout de dormir profondément. Pourtant, avec la puissance de ses algorithmes, l’IA change vraiment la donne. Plus pertinente, plus performante, la technologie représente un potentiel d’extraction de valeur jamais atteint jusque-là. Le moment de réveiller son patrimoine informationnel est peut-être arrivé. Une mémoire de l’entreprise en dormance Les organisations conservent et archivent la donnée pour des raisons principalement réglementaires. Variables selon la nature des documents et les textes applicables, les durées de rétention imposées ont vocation à permettre tout contrôle utile, sur de n...
D'aucuns pensaient qu'internet allait remplacer la télévision comme cette dernière avait ambitionné de le faire jadis avec la radio. Las ! Les futurologues en herbe en seront pour leurs frais car, en 2010, selon le bilan dressé ce jeudi par l'institut Médiamétrie, on n'a jamais autant regardé la télévision. 3 h 32 par personne et par jour, soit 7 minutes de plus qu'en 2009 ; un niveau d'audience jamais atteint. « Si cette performance est liée au contexte et aux événements de l'année 2010, elle reflète également une santé éclatante du média et du poste de télévision », observe Médiamétrie. Car au-delà des grands événements mobilisateurs et logiquement facteurs d'audience - coupe du monde de foot, actualité sociale et politique avec les retraites, informations météo (lire ci-dessous) - notre rapport à la télé et à ses programmes a très fortement évolué. Après l'élargissement de l'offre avec les 18 chaînes gratuites de la télévision numérique terr...