Par Patrick Dufour chez Stordata L’exploitation des données froides, à des fins d’analyse, de conception de nouveaux services, de compréhension des évolutions de marché et des habitudes de consommation a des allures d’arlésienne. Entre les difficultés de localisation et d’accès aux données archivées et le coût potentiel des infrastructures dédiées aux projets IA, les données froides continuent surtout de dormir profondément. Pourtant, avec la puissance de ses algorithmes, l’IA change vraiment la donne. Plus pertinente, plus performante, la technologie représente un potentiel d’extraction de valeur jamais atteint jusque-là. Le moment de réveiller son patrimoine informationnel est peut-être arrivé. Une mémoire de l’entreprise en dormance Les organisations conservent et archivent la donnée pour des raisons principalement réglementaires. Variables selon la nature des documents et les textes applicables, les durées de rétention imposées ont vocation à permettre tout contrôle utile, sur de n...
Le Règlement Général sur la Protection des Données est entré en application il y a un an, le 25 mai 2018. Il y a quelques semaines, lors de la présentation du rapport d’activité 2018 de la CNIL, la nouvelle présidente de la Commission, Marie-Laure Denis, a annoncé « la fin d'une certaine forme de tolérance liée à la transition en matière de RGPD ». La CNIL s’est en effet volontairement montrée « tolérante » vis à vis des entreprises, afin de leur laisser le temps de finaliser leurs projets et de se mettre en conformité. Qu’en est-il aujourd’hui ? Après un an, quels constats font les entreprises spécialisées sur de la protection des données et de la cybersécurité, du niveau de préparation et de conformité des entreprises françaises ? Deux spécialistes des sociétés Zscaler et Varonis livrent leur point de vue. « La première année du RGPD a été marquée par un renforcement de la gestion des données » Par Rainer Rehm, Responsable Data Privacy EMEA de Zscaler ...