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Affichage des articles du octobre, 2007

L’IA menace-t-elle l’apprentissage des langues ?

Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par  Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que

Dites... EEE

Vers la mi-novembre prochain va débarquer en France un OVNI. high-tech : l'EEE (Easy to learn, Easy to work, Easy to play : facile pour apprendre, travailleur, s'amuser). Cet ordinateur miniature du fabricant taïwanais Asus, qui est sorti aux États-Unis le 16 octobre, a bénéficié d'un buzz incroyable sur internet, plusieurs dizaines de sites et de blogs y faisant référence. C'est que cette petite machine à la robe blanche pourrait bien révolutionner notre approche de l'informatique personnelle et cela pour plusieurs raisons. En effet, entre nos ordinateurs portables actuels qui pèsent entre 2 et 3 kg pour la majorité d'entre eux et les organiseurs de type Palm ou les smartphones aux écrans forcément trop petits, un vide s'est créé. Intel et Microsoft avaient bien tenté de lancer pour le combler des Ultra mobile PC (UMPC) mais, trop chers, ils n'ont pas trouvé leur public. Avec son EEE, Asus va-t-il remporter ce défi ? Tout porte à le croire. Disponible e

Les images de Spot débarquent sur Google

Google Earth, le formidable logiciel conçu par Google qui agrège une multitude d'image satellites pour reconstituer le globe terrestre, se développe encore davantage en partenariat avec Spot Image. En effet, la société américaine propose l'accès à une sélection des meilleures images satellites issues de Spot, et ce sur la quasi-totalité du globe. 50000 images disponibles Baptisé "Un monde, une année avec Spot", ce nouveau dossier de Google Earth propose 50000 images Spot " avec la couverture nuageuse la plus réduite, représentant environ 180 millions de km²", explique Spot Image. Et la société toulousaine de poursuivre : "L’ensemble sera mis à jour régulièrement en fonction des nouvelles images acquises par les trois satellites Spot en orbite (Spot 2, 4 et 5) ; en moyenne 10000 nouvelles images sont quotidiennement référencées dans le catalogue en ligne Sirius qui en compte aujourd’hui plus de 12 millions." "L’essor de Google Earth a mis des

Mobilité citoyenne : les villes du futur se dessinent

Acheter son ticket de bus ou de métro directement avec son téléphone mobile. Se servir de celui-ci pour localiser l’épicerie ou la pharmacie la plus proche de l’endroit où l’on se trouve. Recevoir sur son téléphone l’état du trafic routier relatif au trajet que l’on emprunte pour rentrer chez soi. Dialoguer avec ses amis pendant son voyage en train ou télécharger une chanson dans le hall d’attente d’un aéroport. Être guidé sur internet ou sur son téléphone dans ses démarches administratives comme dans ses loisirs. Jamais les possibilités offertes par les réseaux de télécommunications n’ont été si vastes. Quel rôle peuvent jouer les collectivités dans ce secteur nouveau et pour beaucoup d’entre elles méconnu ? Quelle doit être la place de services citoyens sur ces réseaux ? C’est pour répondre à ces questions qu’était organisé jeudi à la préfecture de Région, à Toulouse, en partenariat avec « La Dépêche du Midi », le séminaire « Mobilité citoyenne. » Rencontre avec Gérard Hardy, directe

Demain tous chercheurs ?

Du 8 au 14 octobre se déroule la Fête de la science, une manifestation de plus en plus appréciée par les Français qui découvrent à cette occasion, notamment, l'étendue du travail des chercheurs. Et si, cette année, nous poussions la curiosité un peu plus loin en nous impliquant aux côtés des scientifiques ? Cela est désormais possible sans compétence particulière, tout simplement en partageant sur internet un peu de la puissance de calcul inutilisée de nos ordinateurs personnels. C'est le principe des « grilles de calcul » (grid computing), c'est-à-dire que des milliers d'ordinateurs ont la capacité de calcul d'un supercalculateur. Concrètement, il suffit de télécharger sur internet un logiciel qui tournera en tâche de fond ou remplacera l'écran de veille de son ordinateur. Ce logiciel va analyser des parties de codes envoyées par une université ou un centre de recherche et les leur renverra décryptées. Le premier projet grand public qui a vu le jour sur ce prin