Par Kevin Polizzi, Président Unitel Group La récente nomination de Michel Barnier au sein du gouvernement français marque un changement de cap significatif, notamment en ce qui concerne la stratégie numérique de la France et de l’Europe. Fort d'une carrière politique riche, tant au niveau national qu’européen, le nouveau Premier ministre est une figure respectée pour son expertise dans des domaines cruciaux tels que les négociations commerciales et la régulation. Cependant, c'est son influence potentielle sur les questions numériques qui suscite aujourd'hui un espoir particulier. Une expertise européenne au service du numérique Michel Barnier est avant tout un Européen convaincu, qui a joué un rôle clé dans des dossiers d’envergure, notamment comme négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne. Cette expérience le place en position idéale pour aborder les problématiques numériques avec une vision transnationale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où
Optimiser la consommation énergétique des bâtiments hébergeant les data centers a eu un global effet négatif : la consommation a augmenté. Oleksiy Mark, Shutterstock Romain Rouvoy , Inria ; Pierre Jacquet , Inria et Thomas Ledoux , Inria En l’espace de quelques années, les services numériques ont envahi notre quotidien. Notre dépendance aux nombreux avantages qu’ils nous procurent s’accroît un peu plus chaque jour. Que ce soit depuis un ordinateur, un smartphone, une télévision ou une enceinte connectée, nous sollicitons constamment de nombreux serveurs dispersés à travers le monde pour accomplir diverses tâches personnelles et professionnelles. Si l’impact environnemental des ordinateurs et téléphones est de plus en plus perceptible par leurs usagers, l’impact des serveurs pose encore régulièrement question. En particulier, les data centers — immenses entrepôts hébergeant plusieurs milliers de serveurs — sont souvent décriés pour leur impact négatif