Par Patrick Dufour chez Stordata L’exploitation des données froides, à des fins d’analyse, de conception de nouveaux services, de compréhension des évolutions de marché et des habitudes de consommation a des allures d’arlésienne. Entre les difficultés de localisation et d’accès aux données archivées et le coût potentiel des infrastructures dédiées aux projets IA, les données froides continuent surtout de dormir profondément. Pourtant, avec la puissance de ses algorithmes, l’IA change vraiment la donne. Plus pertinente, plus performante, la technologie représente un potentiel d’extraction de valeur jamais atteint jusque-là. Le moment de réveiller son patrimoine informationnel est peut-être arrivé. Une mémoire de l’entreprise en dormance Les organisations conservent et archivent la donnée pour des raisons principalement réglementaires. Variables selon la nature des documents et les textes applicables, les durées de rétention imposées ont vocation à permettre tout contrôle utile, sur de n...
Optimiser la consommation énergétique des bâtiments hébergeant les data centers a eu un global effet négatif : la consommation a augmenté. Oleksiy Mark, Shutterstock Romain Rouvoy , Inria ; Pierre Jacquet , Inria et Thomas Ledoux , Inria En l’espace de quelques années, les services numériques ont envahi notre quotidien. Notre dépendance aux nombreux avantages qu’ils nous procurent s’accroît un peu plus chaque jour. Que ce soit depuis un ordinateur, un smartphone, une télévision ou une enceinte connectée, nous sollicitons constamment de nombreux serveurs dispersés à travers le monde pour accomplir diverses tâches personnelles et professionnelles. Si l’impact environnemental des ordinateurs et téléphones est de plus en plus perceptible par leurs usagers, l’impact des serveurs pose encore régulièrement question. En particulier, les data centers — immenses entrepôts hébergeant plusieurs milliers de serveurs — sont souvent décriés pour leur impac...