Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
Etude Interpol et Kaspersky Lab : 60 % des attaques sur Android ciblent les comptes bancaires des utilisateurs
Types de malwares utilisés dans les attaques entre août 2013 et juillet 2014. Source : Kaspersky Security Network L’enquête « Mobile CyberThreats » réalisée par Kaspersky Lab et INTERPOL entre août 2013 et juillet 2014, révèle que 60% des attaques ciblant les terminaux Android ont pour but de dérober l’argent des utilisateurs. Pour arriver à leurs fins, les cybercriminels utilisent les malwares financiers. S’ils visent principalement des utilisateurs en Russie, l’Ukraine, l’Espagne, le Royaume-Uni, le Vietnam, la Malaisie, l’Allemagne, l’Inde et la France ont également subi des attaques. Plus de 588 000 utilisateurs Android à travers le monde ont été confrontés à des malwares financiers – Trojans SMS ou bancaires – au cours de la période étudiée, soit six fois plus que durant la période équivalente, 12 mois auparavant.