Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
Les Assises du journalisme de Tours récompensent chaque année les meilleures initiatives d’éducation aux médias. Cette année, le jury, présidé par la journaliste Marie Portolano, a décerné, le premier prix à l’éditeur Toulousain Milan Presse pour son application en projet « Mon permis smartphone », distinguée dans la catégorie médias. « Pour un enfant, obtenir son premier smartphone est un événement important. Mais c’est aussi une source d’inquiétude pour les parents. Comprendre les technologies embarquées, protéger son image, maîtriser son temps d’écran ou encore veiller à respecter la vie de la famille : Mon permis smartphone apprend aux enfants à acquérir les bons réflexes avant d’être seuls derrière leur écran », explique l’éditeur. L’application compte plus de 250 questions, sous forme de quiz, réparties en 9 thématiques, qui permettent ensuite de passer le permis en répondant à 40 questions. Pour découvrir le projet : https://bit.ly/milanpermis