Par Kevin Polizzi, Président Unitel Group La récente nomination de Michel Barnier au sein du gouvernement français marque un changement de cap significatif, notamment en ce qui concerne la stratégie numérique de la France et de l’Europe. Fort d'une carrière politique riche, tant au niveau national qu’européen, le nouveau Premier ministre est une figure respectée pour son expertise dans des domaines cruciaux tels que les négociations commerciales et la régulation. Cependant, c'est son influence potentielle sur les questions numériques qui suscite aujourd'hui un espoir particulier. Une expertise européenne au service du numérique Michel Barnier est avant tout un Européen convaincu, qui a joué un rôle clé dans des dossiers d’envergure, notamment comme négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne. Cette expérience le place en position idéale pour aborder les problématiques numériques avec une vision transnationale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où
Rarement une élection aura à ce point été ciblée par des ingérences étrangères et des tentatives de désinformation. « Des institutions, autorités, acteurs de la société civile et vérificateurs de faits tels que l’Observatoire européen des médias numériques, le Réseau européen des normes de vérification des faits et EUvsDisinfo ont détecté et révélé de nombreuses tentatives de tromper les électeurs avec des informations manipulées ces derniers mois », assurait mercredi le Parlement européen. « Les acteurs de la désinformation ont diffusé de fausses informations sur la façon de voter, cherché à décourager les citoyens de voter ou encore cherché à semer la division et la polarisation avant le vote en détournant des sujets de grande envergure ou controversés. Parfois, ces tentatives de tromper consistent à inonder l’espace informationnel avec une abondance d’informations fausses et trompeuses, dans le but de détourner le débat public. Souvent, des dirigeants et leaders politiques sont