Par Christine Dugoin-Clément , IAE Paris – Sorbonne Business School Vladimir Poutine annonçant le retour de la Crimée à l’Ukraine et sa propre démission, ou Volodymyr Zelensky déclarant la reddition intégrale de son pays : ces vidéos totalement fabriquées, et d’autres du même type, ont été visionnées pour certaines des millions de fois sur les réseaux sociaux. Si la Russie a, dans ce domaine comme sur le terrain militaire, lancé les hostilités dès 2014, l’Ukraine a désormais appris à employer ces méthodes – et d’autres outils de la guerre informationelle –, dont l’objectif est toujours de semer la confusion au sein de l’opinion publique du pays ennemi. Depuis son invasion massive de l’Ukraine, la Russie a lancé de nombreuses attaques informationnelles visant aussi bien différentes sphères de la société ukrainienne que des pays soutenant Kiev – à travers des opérations comme Döppelganger ou Portal Kombat – ainsi que des pays africains, moyen-orientaux ou asiatiques où Moscou a c
Qu'il semble loin le temps où deux barres blanches se renvoyaient un petit pixel… En 25 ans, le jeu vidéo a fait sa révolution et a généré en 2006 un marché colossal de 1,9 milliard d'euros dans l'Hexagone, où l'institut GfK estime qu'un Français sur trois est un joueur. Alors que Vivendi est devenu cette semaine numéro un mondial du jeu et que la « french touch » est toujours autant appréciée, la guerre fait rage autour des consoles. Une guerre à trois : Microsoft, Sony et Nintendo avec respectivement la XBox 360, la Playstation 3 et la Nintendo Wii. Ces consoles next-gen (nouvelle génération) qui ambitionnent de devenir le centre multimédia du salon familial en permettant la lecture de DVD, de photos, de musiques, d'émissions TNT, proposent toutefois des expériences ludiques différentes. Wii. Lancée en décembre 2006, la Wii, qui est la moins chère, propose une manette (la wiimote) dotée d'un capteur de mouvements qui permet de jouer comme jamais auparavant