La menace est bien réelle et les chiffres font froid dans le dos. Neuf Français sur dix ont déjà été confrontés à une situation de malveillance informatique. L’année dernière, ce sont plus de 278 000 infractions numériques qui ont été enregistrées par les forces de l’ordre, une hausse significative par rapport aux 255 320 cas de 2022. Face à cette déferlante cybercriminelle, le ministère de l’Intérieur contre-attaque avec le lancement d’un nouveau service : le 17Cyber . L’initiative, qui vient d’être dévoilée ce 17 décembre, se veut être l’équivalent numérique du traditionnel appel d’urgence « 17 ». Une réponse adaptée à notre époque où les malfaiteurs ont troqué le pied de biche contre le clavier d’ordinateur. Le concept ? Un guichet unique accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 via le site 17cyber.gouv.fr, permettant aux victimes d’obtenir rapidement un diagnostic de leur situation et des conseils personnalisés. Le phénomène tou...
Espionnage des données bancaires : l'eurodéputée Françoise Castex appelle l'Europe à suspendre l'accord Swift
Les révélations cette semaine d'un espionnage massif des télécommunicatons des Français par la NSA a entraîné comme une réaction en chaîne. Le jour de ces révélations, la commission LIBE du parlement européen a adopté à une large majorité le rapport sur le futur règlement et la future directive européens qui doivent mettre à jour les dispositions actuelles obsolètes qui datent de 1995. Mais l'affaire a jeté en Europe le doute sur les autres échanges numériques et notamment bancaires. Scandalisés par les pratiques de l'agence de sécurité américaine, des eurodéputés viennent de demander au Parlement européen la suspension temporaire de l'accord Swift. Cet accord, signé 2010 entre les Etats-Unis et l'Union européenne, autorise le Programme américain de pistage des financements terroristes (TFTP) de consulter des données bancaires stockées sur le réseau de la société Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication). Aux seules fins de lutte ant...