Par Frederic Alexandre , Inria Un des problèmes que l’IA n’a toujours pas résolu aujourd’hui est d’associer des symboles – des mots par exemple – à leur signification, ancrée dans le monde réel – un problème appelé l’ « ancrage du symbole » . Par exemple, si je dis : « le chat dort sur son coussin car il est fatigué », la plupart des êtres humains comprendra sans effort que « il » renvoie à « chat » et pas à « coussin ». C’est ce qu’on appelle un raisonnement de bon sens. En revanche, comment faire faire cette analyse à une IA ? La technique dite de « plongement lexical » , si elle ne résout pas tout le problème, propose cependant une solution d’une redoutable efficacité. Il est important de connaître les principes de cette technique, car c’est celle qui est utilisée dans la plupart des modèles d’IA récents, dont ChatGPT… et elle est similaire aux techniques utilisées par Cambridge Analytica par exemple. Le plongement lexical, ou comment les systèmes d’intelligence artificielle
Le 28 janvier 1981, le premier traité international contraignant sur la protection des données personnelles était ouvert à la signature à Strasbourg. La Convention du Conseil de l’Europe pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel, également appelée « Convention 108 », constituait alors un premier texte fort, ouvrant un espace juridique commun pour quelque 55 pays. 41 ans plus tard, cette date est devenue la Journée mondiale pour la protection des données et c’est peu dire qu’en quarante ans, les données se sont multipliées, devenant un or numérique qui a fait la fortune de géants comme Google, Facebook ou Amazon. L’objectif principal de cette journée est donc de sensibiliser le public sur les défis en matière de protection des données face à toutes les tentatives de vol, de manipulation ou d’escroquerie, et d’informer chacun sur ses droits et la manière dont ils peuvent être exercés. L’Europe a infligé 1,25 milliard d’euros d