Par Kevin Polizzi, Président Unitel Group La récente nomination de Michel Barnier au sein du gouvernement français marque un changement de cap significatif, notamment en ce qui concerne la stratégie numérique de la France et de l’Europe. Fort d'une carrière politique riche, tant au niveau national qu’européen, le nouveau Premier ministre est une figure respectée pour son expertise dans des domaines cruciaux tels que les négociations commerciales et la régulation. Cependant, c'est son influence potentielle sur les questions numériques qui suscite aujourd'hui un espoir particulier. Une expertise européenne au service du numérique Michel Barnier est avant tout un Européen convaincu, qui a joué un rôle clé dans des dossiers d’envergure, notamment comme négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne. Cette expérience le place en position idéale pour aborder les problématiques numériques avec une vision transnationale. Dans un monde de plus en plus interconnecté, où
La télévision mobile personnelle (TMP) sur téléphone (ou téléviseur) portable en France, c’est un peu l’Arlésienne de l’audiovisuel. Initialement prévue pour être lancée lors du Mondial de football en 2006, puis lors de la Coupe du Monde de rugby l’an passé ; espérée pour les JO de Pékin en août prochain, la TMP ne sera pas prête avant Noël 2008. Un retard dû au choix de la norme de diffusion – l’Union européenne a choisi la DVB-H – comme de la définition du modèle économique toujours inconnu – télé gratuite ou payante ? Mais une étape importante vient d’être franchie, alors que tous les constructeurs peaufinent leurs produits. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a, en effet, sélectionné mardi les 13 candidats autorisés à diffuser leurs programmes sur ce nouveau canal ; sachant que trois canaux supplémentaires ont été préemptés par l’État pour Arte, France 2 et une autre chaîne dévoilée prochainement. Répondant à un appel à candidature lancé le 6 novembre, 36 candidats ont prés