Par Ahmed Azough , Pôle Léonard de Vinci Si, aujourd’hui, nous sommes habitués à surfer sur Internet, partie émergée d’un énorme iceberg de données interconnectées, les évolutions technologiques récentes devraient bientôt nous permettre de nous immerger dans cet océan bouillonnant de big data. L’immersion vise à procurer à l’utilisateur un sentiment de présence en utilisant des technologies de captation et restitution sensorielle : l’utilisateur se sent transporté dans l’environnement digital créé par des technologies numériques, à tel point qu’ il ressent ces objets numériques virtuels comme faisant partie de sa réalité . De leur côté, les systèmes numériques détectent et interprètent de mieux en mieux les comportements et les émotions de leurs interlocuteurs , à tel point que l’humain a l’impression que ce système est conscient de sa présence et interagit volontairement. Les films Matrix et plus récemment Ready Player One reflètent bien cette idée : s’interposer entre
La radio numérique, c'est pas fantastique. Telle est l'analyse que font de plus en plus de petites stations de radios locales ou associatives, confrontées au très coûteux passage au tout numérique, programmé d'ici la fin de l'année après plus d'un an de retard sur le calendrier initial. Jusqu'à présent, ces stations - nées pour certaines d'entre elles il y a 25 ans avec le mouvement des radios libres - diffusaient elles-mêmes leurs programmes sur la bandes FM ; une bande de plus en plus encombrée au fil des ans. Avec la radio numérique terrestre, les stations vont devoir abandonner cette autodiffusion pour adopter un nouveau schéma d'émission. Celui-ci fait appel à un prestataire technique, le multiplexeur, qui va coordonner le flux de neuf radios sur une même fréquence numérique. Une petite station qui voudra émettre en numérique devra donc nouer un partenariat avec huit autres consœurs et payer les services fournis par le multiplexeur, dont les tarifs