Jamais VivaTech n’avait autant misé sur l’intelligence artificielle : plus de 40 % des exposants présentaient cette année des solutions fondées sur des technologies d’IA, qu’elles soient génératives, prédictives, embarquées ou souveraines. L’AI Avenue, animée notamment par Salesforce, a vu défiler une foule dense autour des démonstrations de startups comme Buddyo, Vrai AI ou Next. Plusieurs annonces ont également rythmé ces quatre jours, à commencer par la création de “Mistral Compute” – une nouvelle infrastructure européenne de calcul IA lancée en partenariat entre NVIDIA et Mistral AI. Pour la première fois, le GTC Paris – grand-messe technologique de NVIDIA – s’est tenu dans le cadre de VivaTech, symbolisant la convergence des écosystèmes. Un carrefour mondial d’entrepreneuriat Avec plus de 14 000 jeunes pousses venues de 120 pays et 50 pavillons nationaux, VivaTech s’est imposé comme le cœur battant du capital-risque européen. Les investisseurs les plus influents (Accel, Sequo...

Et si, pour mieux mesurer la qualité de l'air dans les grandes villes, chaque citadin était doté d'un capteur individuel logé dans une montre ? Ce n'est pas de la science fiction mais bel et bien un vrai projet baptisé « Montre verte/ City pulse », porté par la fondation internet nouvelle génération (Fing) dans le cadre d'un vaste programme « Ville 2.0 », qui s'inspire d'expériences menées à Londres, New York et San Francisco. L'objectif de la montre verte, qui sera expérimentée en région parisienne cette année, est de « multiplier par 1 000 le nombre de capteurs environnementaux dans la ville et, en faisant participer les citoyens à la mesure environnementale, les associer d'une manière directe à la construction d'une ville durable. » De fait Airparif, l'organisme qui mesure la qualité de l'air à Paris disposera non plus de 60 capteurs publics fixes répartis dans la Capitale, mais de centaines de capteurs mobiles.
Concrètement, la montre verte est dotée de deux capteurs environnementaux pour le CO2 et le bruit ; et d'une puce GPS permettant de localiser son porteur, dont l'anonymat est préservé. Les informations collectées à un rythme prévu à l'avance ou à la demande, sont stockées dans la montre puis expédiées vers une plate-forme ouverte Citypulse, soit en temps réel soit lorsque le porteur la connecte sur un socle à son domicile. Les données stockées par Citypulse, horodatées et géolocalisées, sont mises à disposition de tous. « Les exploitations des données peuvent être publiques (cartographie, débats publics…), citoyennes (alertes, analyses alternatives…), artistiques ou commerciales. La fabrication des montres vertes est d'ores et déjà lancée.
« Les quinze premiers prototypes seront disponibles en juin », a indiqué Thierry Marcou, responsable du projet Ville 2.0. Ce projet inédit en France est porté par le laboratoire Citu (Universités Paris I et VIII) en partenariat avec Altran Orange et SFR. Un projet similaire va être développé aux Pays-Bas ; les Néerlandais remplaçant la montre par une écharpe.