Par Dominique Boullier , Sciences Po La puissance des plates-formes américaines telles que X, Amazon, Google ou Meta, désormais capables d’imposer leurs diktats aux États, est inédite à l’échelle de l’histoire. Récit d’une conquête fulgurante fondée sur une prédation généralisée. La remise en cause des grands réseaux sociaux atteint aujourd’hui un niveau jamais rencontré, souligné par les appels massifs à quitter X. Elle fait suite à l’expression par leurs leaders, lors la prise de fonctions de Donald Trump, de positions politiques extrémistes. Mais la confusion règne et il est difficile de comprendre les logiques à l’œuvre dans une telle effervescence, où certaines postures se contredisent elles-mêmes (par exemple, interdire TikTok puis l’autoriser). Essayons d’y voir clair autour de mises en perspective. Un enjeu de corruption du pouvoir politique comme point de départ Les grandes firmes de la tech se sont bousculées pour financer la campagne de Trump pu...
Le Polar Pod du médecin-explorateur Jean-Louis Etienne nous avait surpris. Ce bateau "vertical", inspiré du FLIP américain, prêt à dériver autour de l’Antarctique pour mieux étudier l’océan Austral doit être lancé en 2023. Le projet Earth 300 , qui vise à étudier l’impact du réchauffement climatique, est, lui, actuellement à l’état de projet, mais il est encore plus surprenant que le navire du docteur Etienne. Imaginé par Aaron Olivera, ancien président de Royal Falcon Fleet qui a déjà investi 4,15 millions de dollars pour étudier la faisabilité de son projet, Earth 300 est un mega-yacht à l’architecture révolutionnaire tant dans son design jamais vu que dans son mode de propulsion. Le navire de 300 mètres de long et de 60 mètres de hauteur pourrait fonctionner avec… un réacteur nucléaire à sel fondu, une technologie inventée dans les années 70 mais jamais vraiment exploitée. Cette technologie propre a reçu le soutien financier de Bill Gates via sa société TerraPower. "L...