Accéder au contenu principal

Les entreprises ne sont pas prêtes à réussir le déploiement de l’IA générative

Une nouvelle étude commandée par Alteryx , la plateforme d'IA pour l'analyse d'entreprise en France, révèle que les organisations ne sont pas prêtes à tirer parti de l'IA générative en raison de leurs données. Le rapport " Data Stack Evolution : Legacy Challenges and AI Opportunities", qui a interrogé 3 100 leaders mondiaux de l'informatique, a mis en évidence des obstacles qui empêchent le déploiement réussi de l'IA générative, notamment la gestion des piles de données, la stratégie technologique et les cultures d'entreprise. Un manque de confiance envers les piles de données L’étude souligne un décalage important entre la confiance que les responsables informatiques mondiaux accordent à leurs données et la réalité de leurs piles de données. En France, alors que 43% des répondants qualifient la maturité de leurs données comme étant "bonne" ou "avancée" et que 68% ont confiance dans leurs données, un cinquième a tout de même évo

Earth 300 : l’incroyable yacht nucléaire pour étudier la planète

Earth300


Le Polar Pod du médecin-explorateur Jean-Louis Etienne nous avait surpris. Ce bateau "vertical", inspiré du FLIP américain, prêt à dériver autour de l’Antarctique pour mieux étudier l’océan Austral doit être lancé en 2023. Le projet Earth 300, qui vise à étudier l’impact du réchauffement climatique, est, lui, actuellement à l’état de projet, mais il est encore plus surprenant que le navire du docteur Etienne.

Earth300


Imaginé par Aaron Olivera, ancien président de Royal Falcon Fleet qui a déjà investi 4,15 millions de dollars pour étudier la faisabilité de son projet, Earth 300 est un mega-yacht à l’architecture révolutionnaire tant dans son design jamais vu que dans son mode de propulsion. Le navire de 300 mètres de long et de 60 mètres de hauteur pourrait fonctionner avec… un réacteur nucléaire à sel fondu, une technologie inventée dans les années 70 mais jamais vraiment exploitée. Cette technologie propre a reçu le soutien financier de Bill Gates via sa société TerraPower. "La version marine du réacteur à sel fondu (m-MSR) est petite, avec peu de pièces mobiles, et fournit l’énergie durable et propre nécessaire pour faire avancer le transport océanique dans le futur", vantent les promoteurs du projet. A défaut, si cette technologie n’était pas prête en 2025, date prévue du lancement du Earth 300, le navire utiliserait un carburant synthétique à zéro émission.

40 passagers VIP

Au-delà de la propulsion révolutionnaire, c’est bien sûr le design spectaculaire du yacht qui frappe les esprits. L’architecte naval Iván Salas Jefferson a, en effet, imaginé poser sur le bateau une immense sphère noire. "La sphère est censée inspirer pour protéger la Terre. Entrer dans cette ville de la science et découvrir toutes les recherches en cours devrait vous inciter à devenir des alchimistes des solutions globales", assure l’architecte. À l’intérieur de cette sphère de 13 étages seraient regroupés, en effet, une vingtaine de laboratoires accueillant près de 160 scientifiques de diverses disciplines. Earth 300, qui comptera 165 membres d’équipage, devrait également accueillir une vingtaine d’étudiants et, comme pour le tourisme spatial, 40 invités de marque prêts à débourser entre 2,5 et 3 millions de dollars pour passer 10 jours à bord dans 20 cabines luxueuses. Le pont avant du navire comporte un héliport et une plate-forme d’observation comme en suspension.

Earth300


"Nous vivons à un moment charnière de l’histoire de l’humanité et sommes confrontés au plus grand défi de notre civilisation depuis l’aube de l’humanité", a récemment déclaré Aaron Olivera, qui a établi le budget de son mega-yacht à 700 millions de dollars. Le business plan, assure Olivera, a été validé par KPMG. Il peut aussi s’enorgueillir d’avoir séduit des partenaires solides comme IBM, Rina, les sous-marins Triton, les expéditions Eyos et diverses sociétés scientifiques.

Rendez-vous dans quatre ans pour la mise à l’eau de cet incroyable navire.

Posts les plus consultés de ce blog

Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Comment les machines succombent à la chaleur, des voitures aux ordinateurs

  La chaleur extrême peut affecter le fonctionnement des machines, et le fait que de nombreuses machines dégagent de la chaleur n’arrange pas les choses. Afif Ramdhasuma/Unsplash , CC BY-SA Par  Srinivas Garimella , Georgia Institute of Technology et Matthew T. Hughes , Massachusetts Institute of Technology (MIT) Les humains ne sont pas les seuls à devoir rester au frais, en cette fin d’été marquée par les records de chaleur . De nombreuses machines, allant des téléphones portables aux voitures et avions, en passant par les serveurs et ordinateurs des data center , perdent ainsi en efficacité et se dégradent plus rapidement en cas de chaleur extrême . Les machines génèrent de plus leur propre chaleur, ce qui augmente encore la température ambiante autour d’elles. Nous sommes chercheurs en ingénierie et nous étudions comment les dispositifs mécaniques, électriques et électroniques sont affectés par la chaleur, et s’il est possible de r

Midi-Pyrénées l’eldorado des start-up

Le mouvement était diffus, parfois désorganisé, en tout cas en ordre dispersé et avec une visibilité et une lisibilité insuffisantes. Nombreux sont ceux pourtant qui, depuis plusieurs années maintenant, ont pressenti le développement d’une économie numérique innovante et ambitieuse dans la région. Mais cette année 2014 pourrait bien être la bonne et consacrer Toulouse et sa région comme un eldorado pour les start-up. S’il fallait une preuve de ce décollage, deux actualités récentes viennent de l’apporter. La première est l’arrivée à la tête du conseil de surveillance de la start-up toulousaine Sigfox , spécialisée dans le secteur en plein boom de l’internet des objets, d’Anne Lauvergeon, l’ancien sherpa du Président Mitterrand. Que l’ex-patronne du géant Areva qui aurait pu prétendre à la direction de grandes entreprises bien installées, choisisse de soutenir l’entreprise prometteuse de Ludovic Le Moan , en dit long sur le changement d’état d’esprit des élites économiques du pay

La fin du VHS

La bonne vieille cassette VHS vient de fêter ses 30 ans le mois dernier. Certes, il y avait bien eu des enregistreurs audiovisuels avant septembre 1976, mais c’est en lançant le massif HR-3300 que JVC remporta la bataille des formats face au Betamax de Sony, pourtant de meilleure qualité. Ironie du sort, les deux géants de l’électronique se retrouvent encore aujourd’hui face à face pour déterminer le format qui doit succéder au DVD (lire encadré). Chassée par les DVD ou cantonnée au mieux à une petite étagère dans les vidéoclubs depuis déjà quatre ans, la cassette a vu sa mort programmée par les studios hollywoodiens qui ont décidé d’arrêter de commercialiser leurs films sur ce support fin 2006. Restait un atout à la cassette VHS: l’enregistrement des programmes télé chez soi. Las, l’apparition des lecteurs-enregistreurs de DVD et, surtout, ceux dotés d’un disque dur, ont sonné le glas de la cassette VHS, encombrante et offrant une piètre qualité à l’heure de la TNT et des écrans pl

Ce que les enfants comprennent du monde numérique

  Par  Cédric Fluckiger , Université de Lille et Isabelle Vandevelde , Université de Lille Depuis la rentrée 2016 , il est prévu que l’école primaire et le collège assurent un enseignement de l’informatique. Cela peut sembler paradoxal : tous les enfants ne sont-ils pas déjà confrontés à des outils numériques, dans leurs loisirs, des jeux vidéos aux tablettes, et, dans une moindre mesure, dans leur vie d’élève, depuis le développement des tableaux numériques interactifs et espaces numériques de travail ? Le paradoxe n’est en réalité qu’apparent. Si perdure l’image de « natifs numériques », nés dans un monde connecté et donc particulièrement à l’aise avec ces technologies, les chercheurs ont montré depuis longtemps que le simple usage d’outils informatisés n’entraîne pas nécessairement une compréhension de ce qui se passe derrière l’écran. Cela est d’autant plus vrai que l’évolution des outils numériques, rendant leur utilisation intuitive, a conduit à masquer les processus in

De quoi l’inclusion numérique est-elle le nom ?

Les professionnels de l'inclusion numérique ont pour leitmotiv la transmission de savoirs, de savoir-faire et de compétences en lien avec la culture numérique. Pexels , CC BY-NC Par  Matthieu Demory , Aix-Marseille Université (AMU) Dans le cadre du Conseil National de la Refondation , le gouvernement français a proposé au printemps 2023 une feuille de route pour l’inclusion numérique intitulée « France Numérique Ensemble » . Ce programme, structuré autour de 15 engagements se veut opérationnel jusqu’en 2027. Il conduit les acteurs de terrain de l’inclusion numérique, notamment les Hubs territoriaux pour un numérique inclusif (les structures intermédiaires ayant pour objectif la mise en relation de l’État avec les structures locales), à se rapprocher des préfectures, des conseils départementaux et régionaux, afin de mettre en place des feuilles de route territoriales. Ces documents permettront d’organiser une gouvernance locale et dé