En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
En Occitanie quand on parle robot et agriculture, on pense tout de suite à l’entreprise Naïo Technologies. Fondée en 2011 par deux ingénieurs en robotique, Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, la société, dont l’ambition est de fournir des outils autonomes au service des agriculteurs, maraîchers et producteurs, a depuis fait du chemin. Plusieurs robots sont à son catalogue : Oz, destiné aux maraîchers diversifiés, Dino pour le désherbage des légumes en planches ou Ted, pour la viticulture. À ce jour, Naïo Technologies a commercialisé près de 150 robots dans le monde. Dans ce domaine en plein développement, un acteur de poids va faire son entrée : Google, le géant du moteur de recherche sur internet. La société de Moutain View a confié à sa filiale Project X, qui travaille sur tous les projets novateurs, de créer un robot "Mineral". Son rôle sera toutefois très différent de celui des robots toulousains puisqu’il ne s’agira pas de travailler les cultures mais de recueillir des ...