En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Alors que le parc total de téléphones portables a atteint 49,819 millions d'unités en France en septembre dernier selon les chiffres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), une nouvelle pomme de discorde vient s'installer entre les consommateurs et les opérateurs : la portabilité du numéro. Derrière cette terminologie barbare se cache tout simplement la possibilité pour chaque abonné de changer d'opérateur tout en conservant son numéro de téléphone. Depuis juin 2003, la portabilité des numéros est certes effective, mais en l'absence d'un guichet unique et avec des délais variant entre un et deux mois, les candidats au déménagement ont été peu nombreux : 750 900 en trois ans. Pressé par les abonnés et des associations de consommateurs très pugnaces, François Loos, ministre de l'Industrie, a pris un décret en janvier pour accélérer la procédure : ainsi au 1er janvier 2007, il était prévu de pouvoir migrer en dix jour...