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Articles

Affichage des articles du novembre, 2006

Les GreenTech ont-elles rendu le changement d’heure obsolète ?

"Ce dimanche 25 mars, le changement d'heure va nous faire perdre 1h de sommeil mais surtout, nous fera-t-il réellement économiser de l'énergie ? " s'interroge Eficia, une GreenTech (start-up spécialisée dans les nouvelles technologies dédiées à la protection de l'environnement) qui optimise la performance énergétique des bâtiments. La société plaide pour le développement de son secteur en France. En France, le changement d'heure tel qu'on le connaît aujourd'hui a été mis en place en 1976, trois ans après un premier choc pétrolier qui aura eu des conséquences économiques et environnementales importantes pour les pays occidentaux. Cette période marque le démarrage embryonnaire des premières actions européennes en faveur de l’environnement. Pour l'anecdote, cette mesure fut d’abord une idée, celle de Benjamin Franklin, finalement mise en oeuvre durant la Première Guerre Mondiale, pour "participer à l’effort de guerre", avant d’être aband

Portabilité : les opérateurs font la sourde oreille

Alors que le parc total de téléphones portables a atteint 49,819 millions d'unités en France en septembre dernier selon les chiffres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), une nouvelle pomme de discorde vient s'installer entre les consommateurs et les opérateurs : la portabilité du numéro. Derrière cette terminologie barbare se cache tout simplement la possibilité pour chaque abonné de changer d'opérateur tout en conservant son numéro de téléphone. Depuis juin 2003, la portabilité des numéros est certes effective, mais en l'absence d'un guichet unique et avec des délais variant entre un et deux mois, les candidats au déménagement ont été peu nombreux : 750 900 en trois ans. Pressé par les abonnés et des associations de consommateurs très pugnaces, François Loos, ministre de l'Industrie, a pris un décret en janvier pour accélérer la procédure : ainsi au 1er janvier 2007, il était prévu de pouvoir migrer en dix jour

Des blogs pour l'Elysée

Lors de l’élection présidentielle américaine de 2004, jamais les blogs n’avaient autant fonctionné, utilisés tant par les partis démocrate et républicain que par les commentateurs de la vie politique qui suivaient en temps réel les résultats parfois mieux que les grands networks. L’année prochaine en France, l’élection du Président de la République sera sans nul doute marquée par une frénésie de blogs dont les prémices avaient été observées lors du débat sur le traité constitutionnel européen. Alors que l’Hexagone est le pays européen qui blogue le plus, les partis politiques qui boudaient jadis un peu le web se sont jetés à corps perdus dans internet. Blogs, podcasts audios et vidéos, marketing viral, webTV, etc. Nos partis politiques, et a fortiori les candidats à l’élection suprême, ont bien compris que, cette fois, l’internet est partie intégrante de la campagne électorale. Chacun garde en mémoire les 200000 petites voix manquantes à Lionel Jospin pour accéder au 2e tour en 2002…

Bataille pour le contrôle du net

Le premier Forum sur la gouvernance d’internet (FGI), qui a réuni cette semaine près d’Athènes sous l’égide de l’ONU quelque 1200 délégués représentants 90 États, les principales entreprises du Net et des dizaines d’associations, s’est achevé sur un bilan en demi-teinte. D’un côté, aucune décision concrète n’a été prise, ce qui est logique compte tenu du statut uniquement consultatif de la nouvelle instance. De l’autre, le Forum a permis d’évoquer les grands enjeux d’internet: censure, liberté d’expression, multilinguisme, cybercriminalité, fracture numérique nord-sud, etc. L’impossibilité pour le Forum de prendre des décisions n’a pu que réjouir les États-Unis qui sortent une nouvelle fois vainqueurs de la bataille pour le contrôle d’internet dont l’ancêtre Arpanet émanait – ne l’oublions pas – de l’armée américaine. Domination des États-Unis La domination des États-Unis sur la gestion technique du réseau avait été évoquée entre gouvernements lors du Sommet sur la société de l’i