Une véritable tempête cybernétique s’abat sur le Vieux Continent, avec une augmentation de 18 % des attaques par rapport à l’année précédente, selon la sixième enquête annuelle et internationale de référence en sécurité Security Navigator 2025, pilotée par Orange Cyberdefense. Les pays d’Europe les plus touchés sont l’Italie (19 %), l’Allemagne (19 %), la France (16 %), l’Espagne (13 %) et la Belgique (8 %). L’Europe est ainsi devenue la première cible mondiale des hacktivistes, en particulier ceux pro-russes. Par exemple, l’un des groupes d’hacktivistes prorusses les plus actifs a mené 6 600 attaques depuis début 2022, visant dans 96 % des cas des pays en Europe, selon le rapport. Evolution des tactiques employées Mais ce qui inquiète particulièrement les experts, c’est l’évolution des tactiques employées. Les hacktivistes ne se contentent plus de perturber des systèmes informatiques, ils mènent désormais des "attaques cognitives" visa...
Alors que le parc total de téléphones portables a atteint 49,819 millions d'unités en France en septembre dernier selon les chiffres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), une nouvelle pomme de discorde vient s'installer entre les consommateurs et les opérateurs : la portabilité du numéro. Derrière cette terminologie barbare se cache tout simplement la possibilité pour chaque abonné de changer d'opérateur tout en conservant son numéro de téléphone. Depuis juin 2003, la portabilité des numéros est certes effective, mais en l'absence d'un guichet unique et avec des délais variant entre un et deux mois, les candidats au déménagement ont été peu nombreux : 750 900 en trois ans. Pressé par les abonnés et des associations de consommateurs très pugnaces, François Loos, ministre de l'Industrie, a pris un décret en janvier pour accélérer la procédure : ainsi au 1er janvier 2007, il était prévu de pouvoir migrer en dix jour...